Il voulait se marier avec une fillette de 11 ans
[…]Après un passage en Suède, c’est tout naturellement que ce réfugié afghan s’est rapproché de sa communauté lorsqu’il est arrivé en France en 2020. Une famille afghane en particulier lui ouvrira, par solidarité, son foyer dans l’Aube. L’homme s’éprend alors de leur fillette.
« Il était partout où ma fille allait »
À la barre, la mère de la victime raconte : « Ça fait un an qu’il n’arrête pas de harceler ma fille (les faits retenus datent de janvier dernier, NDLR). Depuis que nous l’avons invité à dormir chez nous un soir à cause du confinement. Avec mon mari, on lui a dit d’arrêter de harceler notre enfant ».
Mais l’homme poursuit son manège. Rues, collège, association… « Il était partout où ma fille allait. Aujourd’hui, elle a même peur de rester seule chez nous. » Le principal de collège fera un signalement concernant ce « rôdeur » autour de l’établissement scolaire. Dans le box, le prévenu réagit (propos retranscrit par un traducteur) : « Tout est vrai. Je m’excuse auprès de la famille et du tribunal ». Mais pour lui, il n’y a pas de harcèlements et il dit être conscient que « ça n’est pas concevable avec mes 30 ans et son âge. Je ne suis pas amoureux, mais si sa famille est d’accord… »
[…]L’avocat du prévenu souligne que son client ne se rendait pas compte qu’il agissait mal. « Il intervenait en présence des parents et il n’a pas embêté les autres filles. » Elle mettra en avant son casier vierge et l’évolution de son client par rapport à sa culture.
[…]L’article dans son intégralité sur L’Est Eclair