Ces 24 et 25 juin, l’Hôtel de Ville de la capitale des Gaules accueille ses premières rencontres internationales «sur les masculinités». Ces dernières sont présentées comme suprémacistes, colonialistes et… néfastes pour l’environnement.
Avant une table ronde entre les premiers «intervant.es» (sic – est-il besoin de le préciser ?), c’est donc le maire de Lyon lui-même, Grégory Doucet, qui a accueilli vendredi à l’Hôtel de Ville les participants à ces premières «rencontres internationales sur les masculinités». Pendant deux jours, celles-ci ont vu se succéder de nombreux militants associatifs, artistes ou universitaires, tous soucieux de «lancer une réflexion internationale et des pistes d’actions pour questionner la construction des identités masculines et leur impact social et environnemental» (d’après le site de la municipalité).
Au programme, entre deux ateliers pour prévenir «les violences sexistes chez les garçons», les organisateurs ont donc convoqué nombre d’artistes, cinéastes, etc. pour rappeler aux participants des rencontres que «dans le noir les hommes pleurent» ou que face à l’absence supposée de prise en compte des enjeux climatiques par les garçons, il est urgent de prôner la «co-responsabilité face au dérèglement climatique». Rien de très surprenant dans une mairie qui entend créer des «pistes cyclables non-genrées» pour résorber les inégalités entre hommes et femmes à bicyclette.
Un enfermement dans une vision de la masculinité prisonnière de son «paradigme patriarcal, hétéronormatif, capitaliste, colonial et suprémaciste» (re-sic), qui a fait bondir la militante féministe lyonnaise Alexandra Carraz-Ceselli, défenseuse d’une approche alternative de la cause des femmes et fondatrice du Café des Lyonnes.
(Merci à BB)