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Immersion dans le plus grand marché “sauvage” de France, aussi vital pour les “biffins” et leurs clients, qu’insupportable pour les riverains et les passants. Les autorités cherchent une solution à cette urgence sociale.

Depuis plusieurs années, le marché des “biffins” grossit et la surpression de la passerelle Gèze a fini de libérer cet espace qui accueille jusqu’à 800 exposants et 35 000 clients le week-end.

On pourrait croire que le soleil s’est posté juste-là, à 30 mètres au-dessus de nos crânes en fusion. Sur cette portion de l’avenue du Cap-Pinède (15e), on distingue presque le halo de chaleur, et comme un mirage au loin surplombant le bitume quasi ramolli. La plupart des “biffins” se planquent sous des parasols et ne s’arrachent de cette torpeur que si un badaud s’approche de leur stand de fortune. Des draps tendus au sol. Mister météo avait annoncé une ambiance caniculaire, ce jeudi-là. Il n’avait pas menti. Les clients sont venus en masse à la fraîche, nous dit-on, mais certains n’ont pas eu d’autre choix que d’affronter le cagnard…

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La Provence

(Merci à Tara King)

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