Le dossier a été baptisé « Paris bis ». Le tribunal de Bruxelles a rendu, jeudi 30 juin, son jugement à l’encontre de treize hommes et une femme accusés d’avoir aidé des membres de la cellule djihadiste qui a fomenté les attaques terroristes du 13 novembre 2015 en France.
Parmi eux, Abid Aderkan a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour avoir caché au domicile de sa mère Salah Abdeslam, en fuite les derniers jours précédant son arrestation, le 18 mars 2016.
[…]Une peine de quatre ans de prison, éventuellement assortie du sursis, avait été requise contre Abid Aderkan le 29 avril par le Parquet fédéral. L’accusation avait évoqué « des faits d’une extrême gravité », alors que Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos du 13-Novembre, était l’homme le plus recherché d’Europe.
« Pour ce qu’on me reproche, je suis désolé, j’ai réagi comme un abruti », a-t-il lâché à la fin du procès, regrettant d’avoir été « endoctriné en regardant des vidéos » de propagande de l’EI.
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