Il menaçait d’incendier la maison de son ex. Menace qu’il a mise à exécution mercredi 29 juin. Il menaçait également « d’égorger par-derrière » celle qui est aussi la mère de son enfant. Depuis ce vendredi 1er juillet, il est derrière les barreaux.
« Arrêtez-moi, sinon je vais la tuer ! ». Voilà ce qu’il crie, mercredi 29 juin, lorsque les gendarmes de Beaurepaire interpellent Moncef Ben Ali à Pisieu alors qu’il vient de tenter d’incendier la maison de son ex. Une jeune femme qui, depuis le matin, avait reçu 69 SMS de la part du père de leur enfant, dont elle est séparée depuis fin 2019. Ainsi que 17 messages vocaux dans lesquels il la menace de mort et d’incendier sa maison. Dans le dernier message, l’homme de 26 ans, façadier de profession, est très clair sur ses intentions : il va asperger sa maison d’essence et mettre le feu.
[…]Dans le box des prévenus, ce vendredi 1er juillet lors de son jugement en comparution immédiate, Moncef Ben Ali reconnaît bien les insultes, mais les menaces qu’à demi-mot. « Je ne suis pas capable d’égorger une mouche ! », assure-t-il.
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