03/07/2022
Face à un sentiment d’insécurité des étudiants, l’école de commerce vient de signer un protocole avec la préfecture du Val-d’Oise afin de renforcer la présence policière autour du campus et des résidences universitaires.
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Un protocole de sécurité vient d’être signé entre la police, la gendarmerie, l’école et la préfecture pour renforcer les dispositifs de surveillance autour du campus de Cergy (Val-d’Oise).
Depuis plusieurs années déjà, les étudiants de l’Essec ont modifié leurs habitudes. Sur le groupe Facebook « Essafe », créé en 2017, des milliers d’étudiants se proposent de rentrer à plusieurs le soir afin d’éviter les mauvaises rencontres. « Il s’agit d’une délinquance occasionnelle autour du parc François-Mitterrand et du quartier des Touleuses, où des bandes de jeunes s’en prennent aux étudiants pour leur prendre leur matériel », explique Laurent Laffont, directeur de la sécurité de l’Essec.
La question de la sécurité autour du campus et des résidences étudiantes est un vrai sujet pour l’école, soucieuse de protéger sa réputation. Des référents sécurité ont été désignés parmi les étudiants et des navettes ont même été organisées pour raccompagner les jeunes jusqu’à leur résidence.
Ainsi, c’est d’abord par une intensification de la présence policière sur les lieux sensibles que s’appuie ce nouveau protocole signé avec la préfecture. De nouveaux effectifs policiers ne pouvant pas être déployés, les parties se sont entendues pour faciliter leurs déplacements grâce à 12 vélos électriques mis à disposition par l’Essec. Aussi, deux cavaliers de la Garde républicaine, positionnés aux alentours de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, élargiront leur ronde jusqu’au campus une fois par semaine.
(Merci à BB)
08/04/22
Les étudiants de l’Essec victimes d’un climat d’insécurité prégnant ? Un article du Figaro, partagé sur les réseaux sociaux, le relate. Le maire Ps de Cergy s’insurge.
Flanqué de ce titre tape-à-l’œil, le récent article du Figaro, dont les réseaux sociaux cergyssois ont fait leur miel, s’est invité avec fracas au dernier conseil municipal.
Par la voix d’Alexandre Pueyo (Lr), l’opposition de droite a interrogé le maire Ps de Cergy (Val-d’Oise), Jean-Paul Jeandon, sur une affaire qui donne « une image déplorable de Cergy ».
Une affaire ? Quelle affaire ? Il n’y a pas d’affaire selon le socialiste.
C’est rare que je me fâche avec un journaliste mais ses propos sont inacceptables, tant sur le fond que sur la forme. On parle d’un mail anonyme datant de novembre qui évoque l’agression de deux étudiants de l’Essec pour leur portable avec le témoignage d’un étudiant toujours anonyme. Puis, il y a eu un reportage sur CNews avec un étudiant, sans doute le même, et qui se trouve faire partie des jeunes de Zemmour. Et maintenant, nous avons un article de Valeurs Actuelles… C’est une exploitation politique très claire de Zemmour et de ses sbires d’un phénomène qui s’est déroulé en novembre, c’est ça dont on parle. Et comme par hasard à moins de 15 jours du premier tour de la présidentielle. À ma connaissance, quatre étudiants de l’Essec ont été agressés en un an, c’est toujours trop mais voilà de quoi on parle. C’est ça la réalité !
(…) Actu.Fr
25/03/22
22/03/22
Dans cette ville du Val-d’Oise, la délinquance «fait quasiment partie du décor», selon un commissaire de police. Une tache de boue sur le nom d’une des plus prestigieuses écoles de commerce françaises.
Tout commence par un mail anonyme adressé au Figaro en novembre 2021. Un certain «Tyler», qui se présente comme un étudiant de l’ESSEC – l’une des premières écoles de commerce en France -, souhaite nous faire part du climat d’insécurité qui se serait installé autour du campus, situé à Cergy (Val-d’Oise).
La situation aurait «énormément empiré» ces derniers temps et serait «devenue invivable», selon ses mots. Il est question d’agressions, de vols avec violence et même de tentatives d’enlèvements. Le jeune homme affirme aussi que «nombre d’étudiants [seraient] traumatisés et ne [voudraient] plus prendre de cours terminant après le coucher du soleil par peur de rentrer seuls la nuit».
(…) Le Figaro