« Je trouve l’initiative géniale. Ils font bien de communiquer sur ces violences de plus en plus courantes », note Clotilde, 36 ans, juriste. Un constat partagé par le commissaire central du Xe arrondissement de Paris, Hugo Arer. « Chaque jour, nous recevons de nombreuses femmes victimes sur leur trajet du travail. »
La présence de la police municipale, de la nationale, de la mairie du Xe arrondissement et de la SNCF permet d’exposer l’ensemble des initiatives pour protéger les victimes, les femmes mais aussi les personnes queer. C’est aussi le cas des commerçants qui se sont engagés à être des « safe place », des refuges pour les victimes. Ces endroits sont indiqués sur l’application UMAY, gérée par la préfecture de police.
Leia, 19 ans, s’étonne. « Un ‘T’es charmante’, c’est chiant, mais on peut porter plainte pour ça ? » Oui !