Il est 1 h 20, ce 14 juillet, quand cette mère de famille reçoit un appel vidéo de l’homme avec qui elle est séparée depuis peu, après 25 années de vie commune et quatre enfants. Celui qui est encore son mari la menace de venir à la petite fête qu’elle organise le samedi suivant, avec une ceinture d’explosifs et « se faire sauter ».
« C’est Allah qui me demande de faire ça ! », justifie le quadragénaire qui se serait récemment converti à l’islam. Dès le lendemain, l’épouse dépose plainte auprès des gendarmes de Beaurepaire. Elle qui avait déposé plainte une première fois fin mai. Le soir de la fête, son mari, qui loge désormais chez son cousin à Saint-Priest, viendra bien à Saint-Barthélemy, rôder autour de leur maison désormais en vente. Mais il ne mettra pas sa menace à exécution. Armé d’une hache, il se “ contentera” de briser un carreau de faïence où figuraient encore leurs noms. Interpellé et placé aussitôt en garde à vue, il a été déféré ce mercredi 20 juillet au tribunal de Vienne, afin d’être jugé en comparution immédiate.
[…]Envisageant de retourner au Portugal, son pays natal, le quadragénaire a écopé de 14 mois de sursis probatoire durant deux ans, avec une obligation de travail et de soins, ainsi qu’une interdiction de tout contact avec celle qui sera bientôt son ex-femme et de paraître en Isère. Par ailleurs, le tribunal a ordonné la mise en place d’un bracelet anti-rapprochement afin de protéger la victime.