Les agressions au couteau hantent toujours les nuits toulousaines. Trop souvent sortis, ils inquiètent les autorités qui malgré les contrôles, et la sévérité de la justice, ne perçoivent pas d’amélioration.
Dans le métro toulousain, samedi au petit matin, il brandissait son couteau insultant les usagers qui passaient station Jean-Jaurés, voulant “tuer les PD…” Cet homme de 27 ans a été interpellé par une patrouille de police, alertée par la sécurité de Tisséo. Trois heures plus tôt, à proximité d’un bar de nuit du quartier Saint-Aubin, un homme de 26 ans brandissait lui aussi son couteau. “Ivre, il a menacé la sécurité de l’établissement et les clients qui se trouvaient à l’extérieur”, résume un officier de police. Impossible à calmer, il a fallu le désarmer et le placer en dégrisement. Ce dimanche, cet homme, pas un voyou dont le nom fait scintiller les fichiers de la police, se trouvait toujours en garde à vue.
Ces deux exemples piochés dans l’actualité judiciaire de ce week-end de juillet illustrent une réalité : les couteaux sortent toujours aussi vite des poches. “Pour menacer et voler. Pour commettre des violences”, résume le procureur Samuel Vuelta-Simon qui admet “une tendance lourde” de ce phénomène dans la délinquance du quotidien. Une spécificité toulousaine ? “Je ne le crois pas. On le retrouve dans les grandes agglomérations…”, avance le magistrat prudent faute de chiffre.
(Merci à turlututu2 et Romain)