Le 19 juin, la police municipale reçoit un coup de fil inquiétant. L’interlocuteur assure qu’il séquestre sa femme, qu’il la tient en joug avec une arme. Et annonce qu’il la tuera si “une rançon ne lui est pas remise”. Branle bas de combat.
Les hommes du Raid sont placés en alerte. Plusieurs équipages de la police nationale se rendent rue Marceau, à l’adresse indiquée par le “preneur d’otage”, mais ils ne trouvent absolument rien. Les jours suivant l’individu, réitère ses appels. Impossible de le loger, il utilise plusieurs numéros de téléphone. “Je vais faire le djihad”, lance-t-il, aux forces de l’ordre en arabe ou encore “Je vais rejoindre Daesh et tout faire exploser”.
Cette fois il donne un nom. Pas le sien… mais celui d’un ancien ami à lui: un mineur. Dont la mère a décidé de porter plainte, permettant ainsi le lancement d’investigations plus poussées. Qui conduiront à l’identification d’un adolescent de 13 ans. Il a été placé en garde à vue