“Je suis ici pour me former à la haine et au terrorisme. Quand je sortirai je tuerai plein de gens car ils ne sont pas bons. Je sais les reconnaître. Et des enfants d’un an et demi, deux ans, car ils sont innocents, avant qu’ils ne soient pris par Satan”.
Placé en détention provisoire pour une énième détention de stups et port d’arme blanche, Samir est entendu par un gradé à son arrivée à la maison d’arrêt. Il va sans dire que la cheffe, signale sans attendre les terribles menaces qui viennent d’être proférées.. Et le parquet le renvoie devant les juges pour apologie du terrorisme et menaces de mort réitérées.
En écoutant le président relater ses paroles, Samir affiche un large sourire. “Bah, j’ai pas dit vraiment tout ça, j’étais énervé. Je ne suis pas dangereux, ma mère vous le dirait“.
[…]Le tribunal ne peut que l’admettre : “il n’y a pas eu publicité et les menaces ne visent pas quelqu’un de déterminé”. Le prévenu est relaxé.