Plusieurs frênes de huit mètres abattus, un terrain de foot flambant neuf massacré. Mi-juillet, après deux semaines d’occupation illégale, la communauté des gens du voyage de 150 caravanes a mis les voiles et laissé une facture salée à la Ville de Sainte-Soulle. Elle reste d’autant plus en travers de la gorge du maire Bertrand Ayral qu’il se sent « abandonné » par les autorités et totalement impuissant. « Ils bénéficient d’une tolérance insupportable. »
[…]Pour éviter tout trouble à l’ordre public, les forces de l’ordre constatent. Une position qui exaspère Bertrand Ayral : « on accepte cette situation parce qu’ils sont une centaine. Aucun contrôle d’identité n’est effectué. Ils se branchent sur le réseau d’eau, d’électricité… Une impunité totale. » Selon lui, cette installation, qui a duré quinze jours, monte le préjudice à 30 000 euros entre les travaux de remise en état du stade et les charges. « Nos communes n’ont pas des budgets faramineux. » Il a néanmoins réussi à faire payer la consommation d’eau avant leur départ..
[…]Moins de quinze jours après le départ du premier convoi, un deuxième est arrivé, dimanche 31 juillet. Une centaine de caravanes sont entrées sur le stade après avoir déplacé des pierres d’une demie tonne. Bertrand Ayral va encore une fois déposer une demande d’expulsion en référé au tribunal.