Fdesouche

I. (qui souhaite rester anonyme) vend de la drogue sur les réseaux sociaux. Habitant du Val-d’Oise, il approvisionne des Parisiens avec beaucoup de nouveaux produits de synthèse, en plein essor.

« Je travaille comme Uber Eats. J’envoie mes prestations à mon carnet d’adresses sur Snapchat et WhatsApp et les gens intéressés me répondent. Je note leur adresse et l’heure de livraison souhaitée, je récupère l’argent et je donne la came.

J’aime dire que je suis chef d’entreprise, autoentrepreneur. Je me suis lancé sur Snap après le deuxième confinement, fin 2020. Je vends des tata [ecstasy], de la C [cocaïne], un peu de speed [amphétamine] et aussi, bien sûr, de la 3M [3-MMC, drogue de synthèse]. Le plus gros, c’est la fume [cannabis]. Quand j’ai un nouveau client, j’essaye d’être généreux et d’avoir de l’humour, pour qu’il voie que je suis un bon gars en qui il peut avoir confiance.

[…]

Le Monde

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