Les enseignants de couleur de l’école publique de Minneapolis bénéficieront de protections supplémentaires pour la prochaine année scolaire en vertu d’un nouveau contrat qui leur permettra de conserver leur emploi plutôt que celui des enseignants blancs ayant plus d’ancienneté.
L’objectif du contrat de travail était de protéger les “populations sous-représentées” et d’éviter que le personnel du district, majoritairement blanc, ne devienne plus homogène, selon un rapport publié lundi.
Selon un article publié en juin par le Minneapolis Star Tribune, environ 60 % des élèves de Minneapolis ne sont pas blancs, contre 16 % des enseignants titulaires du district et 27 % des enseignants stagiaires.
[…]L’accord stipule que la “discrimination passée” a rendu le personnel enseignant du district “sous-représenté” auprès de la communauté “et a entraîné un manque de diversité des enseignants”, selon l’article.
Le syndicat des enseignants et le district scolaire ont “mutuellement convenu” de l’accord, aurait déclaré un porte-parole des écoles publiques de Minneapolis.
Un représentant de l’Upper Midwest Law Center a déclaré à Alpha News que l’accord était ” anticonstitutionnel “.
“La convention collective est ouvertement discriminatoire à l’égard des enseignants blancs, uniquement en raison de la couleur de leur peau, et non de leur ancienneté ou de leur mérite”, aurait déclaré James Dickey, avocat principal de l’UMLC.
“Les enseignants et les contribuables de Minneapolis qui s’opposent à un tel racisme parrainé par le gouvernement devraient s’y opposer.”
Le contrat était l’un des premiers de ce type dans la nation, et un “énorme pas en avant pour la rétention des enseignants de couleur”, ont déclaré les dirigeants syndicaux au Star Tribune.
“Cela peut devenir un modèle national, et les écoles des autres États cherchent à s’inspirer de ce que nous avons fait”, a déclaré Edward Barlow, membre du bureau exécutif de la Fédération des enseignants de Minneapolis.
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