Au début de l’été, des tentes ont été installées dans le square Gustave Ferrié à la Croix-Rousse. Dans ce campement de fortune vivent une cinquantaine de mineurs non accompagnés, qui se trouvaient auparavant dans le gymnase Duplat Aux yeux des élus du groupe Métropole en commun et Lyon en commun, il faut que la préfecture du Rhône les prenne en charge car la canicule et les orages sont des conditions climatiques difficiles à vivre dehors.
Dans un courrier adressé également au maire de Lyon Grégory Doucet et au président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard, les présidents des groupes auxquels appartient Nathalie Perrin-Gilbert rappellent que suite à une première évaluation négative de leur état de minorité, 80% d’entre eux devrait finalement obtenir gain de cause lors de leur long recours.
“Nous saluons les mesures prises par la Préfecture, la Métropole et la ville de Lyon pour assurer un meilleur accompagnement au long cours de ces enfants. Néanmoins ces mesures sont toujours insuffisantes et nous comptons sur votre sens des responsabilités conjointes pour mettre en œuvre en urgence des solutions de mise à l’abri des enfants livrés à eux-mêmes durant cette période climatique critique ; l’État pour le respect des conventions internationales, la Métropole pour la protection de l’enfance, et la Ville de Lyon pour la tranquillité publique”, écrivent Alexandre Chevalier et Mathieu Azcué.
Les différentes associations qui accompagnent ces mineurs isolés originaires d’Afrique prennent souvent pour exemple la mobilisation récente des pouvoirs publics pour les réfugiés ukrainiens et aimeraient qu’il en soit de même pour les MNA.