Face au tribunal, qui le jugeait lundi, Youssufi Baldé sourit sans raison, tente de s’expliquer mais pas grand monde ne saisit le sens de ses paroles. Par l’intermédiaire de son avocate, on comprend qu’on « l’avait mal regardé ». Mais Youssufi Baldé avait surtout beaucoup bu.
« Il n’y a eu aucun échange verbal, ni physique avant cet acte », raconte la mère de la victime, qui se déclare très inquiète des conséquences de cette agression sur sa fille. Ce lundi, elle n’a pu se rendre au lycée, trop effrayée à l’idée de sortir de chez elle.
En France depuis plusieurs années, ce Bissaoguinéen de 27 ans, est sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français). « C’est un homme perdu, sans famille, qui vit et dort dans la rue », avance son avocate Béatrice Burnichon. Pour la procureure, c’est une « personne particulièrement dangereuse, déjà condamnée pour des violences ».
C’est ce qu’a estimé le tribunal qui a envoyé Youssufi Baldé derrière les barreaux pour une durée de 15 mois.