21/09/2022
Plus de 600 migrants, originaires d’une dizaine de pays africains, sont arrivés dans le nord du Niger après avoir été refoulés d’Algérie, a appris mardi l’AFP auprès des autorités locales. Quelque 669 refoulés de l’Algérie dont deux Nigériens et 667 ressortissants d’Afrique de l’Ouest et Centrale sont arrivés «à pied» le 17 septembre à Assamaka, ville nigérienne la plus proche de la frontière algérienne, après avoir été refoulés de l’Algérie voisine, ont indiqué à l’AFP les autorités locales.
Des 667 migrants on dénombre 648 hommes, 14 femmes et 5 mineurs. Y figurent 286 Maliens, 166 Guinéens, 37 Burkinabés, 27 Sénégalais et 25 Béninois. Le groupe comprend également 22 Ivoiriens, 21 Gambiens, 21 Soudanais, 19 Nigérians et 14 Camerounais et 14 Sierra-léonais. En outre, des ressortissants du Tchad, de Mauritanie, de Guinée-Bissau, du Libéria et du Togo font partie de ces refoulés.
L’Organisation internationale des migrations (OIM) a «confirmé» à l’AFP «l’arrivée de la vague de migrants» d’Algérie, sans toutefois avancer de nombre. «Nous sommes disposés à leur apporter une assistance. Les migrants qui souhaitent intégrer notre programme d’aide au retour volontaire peuvent être admis au niveau de notre centre de transit d’Assamaka», a assuré l’OIM. Le 6 septembre, quelque 847 migrants, en majorité des Nigériens et parmi lesquels 40 femmes et 74 enfants non accompagnés, étaient arrivés à Agadez, après avoir été refoulés d’Algérie, avait indiqué à l’AFP la municipalité de cette grande ville du nord du Niger.
[…]10/09/2022
L’Algérie a procédé à une nouvelle vague d’expulsions d’africains subsahariens. Près de 800 migrants, principalement des Nigériens, ont été renvoyés cette semaine vers le Niger. Ils se trouvent actuellement à Agadez, dans le nord du pays. Parmi eux, plusieurs dizaines de mineurs isolés ou séparés de leurs familles.
Ils sont âgés de 4 à 17 ans, selon les informations recueillies par la coordination régionale de l’organisation Alternative Espaces Citoyens, à Agadez.
Des jeunes, expulsés arbitrairement d’Algérie, certains sans leurs parents ou accompagnants. Ils sont actuellement pris en charge par les services de la Direction régionale de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, avant d’être redirigés vers leurs villages d’origine.
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