14/09/2022
Kahina El H., 25 ans, vivait dans le camp kurde de Roj en Syrie avec ses trois enfants, dont la fille qu’elle a eue avec Samy Amimour, un des terroristes du Bataclan. Une enfant qui n’a jamais connu son père puisqu’elle est née après les attentats du 13 novembre 2015. Selon nos informations, c’est contrainte et forcée que Kahina El H. a été rapatriée en France.
Deux jours après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 131 morts, Kahina El H., qui est alors enceinte de 8 mois et demi, envoie ce message glaçant à sa mère en lettre capitale: “JE SUIS LA FEMME D’UN KAMIKAZE !!!!”. Le lendemain, elle se vante auprès de son ancien professeur de lycée, avec lequel elle est toujours en contact par mail, d’être la femme de Samy Amimour.
Elle affirme l’avoir encouragé à cette action et se dit fière de lui. “J’envie tellement mon mari, j’aurais tellement aimé être avec lui pour sauter aussi”, indique-t-elle. Un mois avant, elle lui envoyait déjà ce courriel prophétique: “Bientôt, la France et toute la coalition vont savoir ce qu’est la guerre. Vous nous tuez, on vous tue, l’équation est simple”. […]
En janvier 2015, elle se réjouissait auprès de lui des attentats de Charlie Hebdo. “Ça ne fait que commencer”, annonçait-elle. […]
INFO RMC. L’épouse de Samy Amimour, l’un des trois assaillants du Bataclan, a été rapatriée le 5 juillet dernier avec ses trois enfants. C’est la dernière veuve des commandos du 13 novembre à être encore en vie. L’instruction sur les attentats du 13 novembre 2015 semble attester que la jeune femme de 25 ans était en accord avec le projet terroriste de son époux. Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placée en détention provisoire.
28/12/2015
Attentats de Paris : les confessions glaçantes de l’épouse de Samy Amimour
« Je suis tellement fière de mon mari et de vanter son mérite, ah là là, je suis si heureuse… » Ces mots seraient banals s’ils n’étaient pas lancés par la femme d’un kamikaze. Kahina, une lycéenne francilienne de 18 ans partie en Syrie à l’automne 2014, est l’épouse religieuse de Samy Amimour, l’un des terroristes du Bataclan, rencontré alors qu’il était encore en France. Dans une série de courriels glaçants adressés à l’une de ses anciennes connaissances et que les enquêteurs ont découverts dans le cadre des investigations sur les attentats du 13 novembre, elle dit s’émerveiller de son quotidien au sein de Daech, s’enorgueillit du « sacrifice » de son mari, avant de mettre en garde contre de nouvelles attaques sur le sol français.
Kahina aurait fait la connaissance de Samy Amimour en Seine-Saint-Denis dans un bus conduit par le chauffeur de la RATP. La date n’est pas connue, mais cette rencontre coïnciderait avec le début de sa radicalisation, courant 2013. Bonne élève, elle serait restée en contact sur Internet avec le machiniste parti en Syrie en septembre 2013, avant d’abandonner sa scolarité en pleine année de terminale pour le rejoindre et devenir sa femme.
«Bientôt, inch Allah, la France va savoir c’est quoi la guerre chez elle»
Le couple s’installe d’abord à Raqqa, puis déménage à Mossoul l’été dernier, une grande ville d’Irak sous contrôle de l’organisation Etat islamique. C’est à cette période qu’elle reprend contact avec une ancienne connaissance, pour « donner des news ». Son ton n’est d’abord pas menaçant mais trahit son degré d’endoctrinement, le message contenant tous les codes de la propagande de l’EI. « Avant de partir, quand j’étais en Syrie, la coalition et Bashar avaient tapé pas très loin de chez moi… Les dégâts, comme d’habitude, femmes et enfants. Que des civils quoi. […] Au fond, c’est une guerre contre l’islam pure et dure, pas contre le terrorisme. »
La suite de son récit déroule son quotidien supposé en terre de « Sham », là encore, dans la droite ligne de la propagande diffusée par le groupe jihadiste. « J’ai un appart tout meublé avec cuisine équipée, deux salles de bains toilettes, et trois chambres, et je paye pas de loyer, ni l’électricité et l’eau. La belle vie quoi !!! […] Et toutes les villes que j’ai faites, en Syrie et maintenant en Irak, je n’ai pas vu un seul mendiant ! […] Tu sais pourquoi ? Parce que les biens sont tellement bien distribués équitablement que tout le monde vit bien. »
Comme pour nuancer le paradis qu’elle vient de décrire, elle raconte ensuite les bombardements et met en garde contre une riposte sanglante à venir. « Une fois, quand j’étais en Syrie, j’étais au souk tranquille et d’un coup on entend un bruit énorme une explosion énorme ! […] Pour le moment ils envoient leurs avions, et vous en France et ailleurs vivez bien, et les gens ici meurent, c’est injuste. Bientôt, inch Allah, la France et toute la coalition vont savoir c’est quoi la guerre chez elle. […] Vous nous tuez, on vous tue, l’équation est simple. »
«Tu nous tues, je te tue»
La femme du jihadiste ne donne plus de nouvelles pendant quelques semaines. Jusqu’au 16 novembre, trois jours après l’attentat du Bataclan commis par son époux, et dont elle se réjouit. « T’es choqué des attentats ? LOL. Un des kamikazes du Bataclan était mon mari Samy Amimour, il s’est fait exploser hamdulillah… Tu veux toujours continuer à te pavaner sur Panam ? » Dans son dernier courriel, deux jours plus tard, elle développe cette fois l’admiration qu’elle ressent pour Samy. « J’étais au courant depuis le début, et j’ai encouragé mon mari à partir pour terroriser le peuple français qui a tant de sang sur les mains. […] Rien ne sera plus comme avant. […] J’envie tellement mon mari, j’aurais tellement aimé être avec lui pour sauter aussi. »
En guise de conclusion, Kahina qui, depuis les attentats, a donné naissance à un enfant, se lance dans une glorification morbide de la violence, se montrant plus que jamais menaçante. « La vie, c’est pas paix, paix, paix, amour, bisou. Tu nous tues, je te tue, tu nous combats, je te combats. […] Tant que vous continuerez à offenser l’islam et les musulmans vous serez des cibles potentielles, et pas seulement les flics et les juifs mais tout le monde. »