Invité du Grand Rendez-vous d’Europe1/Les Échos/CNews ce dimanche, François Bayrou, haut commissaire au Plan, secrétaire général du conseil national de la refondation, proche du Président, est revenu sur la question du nucléaire, une énergie qu’il défend. Selon lui, l’arrêt de différentes centrales est liée à “l’opinion publique“, qui était “archi contre le nucléaire” et que les différents gouvernements ont suivi.
Interrogé sur le risque d’une pénurie d’énergie cet hiver, il a insisté sur la nécessité du nucléaire et pointe comme responsable de l’arrêt de différentes centrales françaises, comme celle de Fessenheim, “l’opinion publique“, qui était “archi contre le nucléaire” et que les gouvernements ont suivi.
Selon lui, la crise énergétique est “l’une des menaces les plus importantes que nous ayons devant nous par manque de production énergétique.” Il pointe du doigt la “totalité des responsables politiques français” qui ont souhaité aller vers l’arrêt du nucléaire : “Je vais dire quelque chose de bizarre : sur cette question, ce ne sont pas les gouvernants qui gouvernent les pays, ce sont les opinions publiques qui étaient qui était archi contre le nucléaire. Tout le monde était contre le nucléaire”, a-t-il insisté. “J’ai toujours pensé que c’était la seule énergie qui n’était pas émettrice de gaz à effet de serre”, a-t-il ajouté. […]
“Nous sommes tous co-responsables des situations que nous considérons insupportables ou cataclysmiques“, a-t-il ajouté.