20/09/2022
[…]Il y a un peu plus d’un mois, la justice lui avait accordé une chance inespérée en lui infligeant une peine d’un an de prison dont quatre mois avec sursis mais sans lui décerner de mandat de dépôt. Sa peine avait été aménagée.
Depuis, au mépris de l’interdiction judiciaire d’entrer en contact avec la victime, il s’était remis en couple avec elle. « Il y a des sentiments, c’est l’amour qui a parlé », déclare-t-il.
Mais l’amour n’a pas duré plus de quelques jours. Le 16 septembre, elle alerte les gendarmes pour leur signaler de nouveaux épisodes de violence du Sorguais qui ont valu à la victime deux et quatre jours d’ITT. Interpellé en flagrant délit par les militaires, l’homme a été placé en garde à vue puis renvoyé en comparution immédiate le 19 septembre. Devant l’enjeu de la récidive et au regard d’un casier portant 15 mentions au casier judiciaire, il a demandé un délai pour préparer sa défense. Son procès a été fixé au 7 octobre. Dans l’attente, il a été placé en détention.
10/08/2022
C’était le 6 août. Un ami l’appelle parce qu’il vient de voir la victime qui bronze les seins nus sur sa serviette de bain. Sami Zahaf prend sa voiture et ses deux enfants pour aller la rejoindre. « Je n’ai rien contre ça. Elle le faisait quand on allait à la mer au Cap d’Agde. Ça ne me gênait pas. Mais là, il y a des amis de mes enfants. Je voulais juste la voir. Je suis désolé que ce soit allé aussi loin », affirme Sami Zahaf.
[…]L’ex-compagne du prévenu n’est pas la seule victime. Il y a également une amie de celle-ci. D’abord prise à partie à la piscine où elle est menacée et se fait cracher au visage, elle entend aussi une promesse : « Tu seras la prochaine. »
[…]Un point qui n’a pas empêché la condamnation de cet homme à douze mois de prison dont quatre sont assortis d’un sursis probatoire de deux ans, d’une obligation de soin, de travail, d’indemnisation et il n’a plus le droit de rentrer en contact avec les victimes.