Ce Messin de 31 ans, peu coutumier des sorties, n’est pas près de réitérer. À quelques centaines de mètres de la discothèque où il venait de passer la soirée, dans la nuit de samedi à dimanche, il s’est fait passer à tabac et dépouillé par trois individus qui ont pris la fuite.
(…) Il n’a pas fait 300 m qu’à l’angle de la rue Haute-Pierre et de la rue Winston-Churchill, près du palais de justice, trois individus l’accostent, et lui demandent son téléphone. « J’ai refusé, ils m’ont fait une balayette, je me suis retrouvé à terre », se souvient-il.
(…) Au sol, le professionnel en assurances de 31 ans, est roué de coups. « Je ne voyais rien, je n’entendais que les coups et l’un de mes agresseurs qui sifflait comme pour couvrir le son de mes cris. Je me voyais mort ».
Steven est également dépouillé. Clés de maison, téléphone portable, cigarette électronique et cigarettes. « C’est bon, il n’y a plus rien ? », a demandé l’un des agresseurs. « Je me suis mis à pleurer lorsqu’ils m’ont arraché la chaîne en or avec la croix, cadeau de mon père, que je portais autour du cou ».
(…) Contusions, entorses à la cheville, du sang qui coule du nez et des oreilles. Steven s’en tire physiquement plutôt bien mais est traumatisé. Il ira porter plainte dès le lundi et attend d’être reçu par un médecin légiste qui évaluera la gravité de ses blessures. La mère de Steven, elle aussi, accuse le coup. « Lorsque je me suis réveillée dimanche matin, j’ai vu que j’avais un message sur mon répondeur. Je l’ai écouté et j’ai entendu mon fils se faire passer à tabac et implorer qu’on ne lui vole pas la chaîne de son père », raconte-t-elle, encore bouleversée. Aux dernières nouvelles, les agresseurs de Steven sont toujours en fuite.
(Merci à Z027)