Dans un communiqué de presse, le groupe Francheville Respire déclare que le maire agit contre les intérêts de la ville. En cause, la réquisition de l’Etat de l’ancien Hôpital Charial pour héberger des migrants. La mairie n’aurait pas apprécié cette demande et s’opposerait à la Préfecture, à la Métropole et à l’Etat pour chaque projet mis en place.
Parmi eux, les “Grandes Voisines” visant à implanter des activités locales à forte valeur ajoutée de manière temporaire. Une des élues du groupe, Elke Hallez, fait le rapprochement avec ses idées politiques : “Monsieur Rantonnet ne semble pas supporter la présence de migrants sur sa commune, lui qui a parrainé Eric Zemmour”.
Les élus écologistes accusent ainsi le maire de bloquer tous les dossiers et de “prendre en otage des dizaines d’emplois”. Dès lors qu’une action vise à insérer des migrants dans la vie locale, le maire s’y oppose. Selon eux, le maire aurait un discours agressif envers des porteurs de projet et des élus métropolitains et nationaux. Des évènements ont également été supprimés dont le festival des solidarités internationales ou des concerts de musique.
Et pour Hélène Dromain, élue à Francheville et vice-présidente métropolitaine en charge du Tourisme, “la notion de négociation voire de dialogue est étrangère au maire. Il ne connait que le rapport de force.” Ainsi, les élus réclament sa démission “dans l’intérêt de la ville”.