Un homme a été placé en garde à vue puis convoqué devant la justice après une agression sexuelle à l’intérieur du squat de la rue Sauvage à Calais.
Ce dimanche, les enquêteurs de la police judiciaire sont intervenus au squat de la rue Sauvage, à Calais. Une Calaisienne a porté plainte pour attouchement dans la nuit de samedi à dimanche à l’intérieur du squat. La plainte a été enregistrée tout de suite après les faits.
[…]Une personne a été interpellée puis placée en garde à vue. Il s’agit d’un homme d’origine étrangère. Pour rappel, le squat de la rue Sauvage est occupé par des migrants ainsi que des militants de diverses nationalités. À l’issue de cette garde à vue, l’homme a été convoqué devant la justice pour agression sexuelle.
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Parmi les bénévoles de l’aide aux migrant·es et aux réfugié·es, il n’y a quasiment que des femmes. Ce sont elles qui, à tous âges, nourrissent, orientent et défendent l’humanité des déraciné·es. De Calais à la campagne jurassienne en passant par la banlieue parisienne, Causette les a suivies sur un bout de chemin.
C’est d’habitude les copines de l’antenne calaisienne d’Utopia 56 (« 80 % de meufs » ici, estime l’association, parmi une douzaine de volontaires) qui s’occupent de ce genre de situations. Leur créneau : aider les migrant·es à accéder à leurs droits et à l’assistance d’urgence. Leur téléphone, allumé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sonne quand « les gars », comme elles disent, sont perdus en mer, ont besoin d’une couverture pour passer la nuit ou n’arrivent pas à communiquer avec le 115 pour demander un hébergement d’urgence