Vol avec violence, voiture de police taguée, violence en réunion avec ITT pendant plus de huit jours… Depuis avril, un petit groupe de trois à quatre jeunes âgés de moins de 16 ans sévit dans la commune de Concarneau. À leur actif, au moins une vingtaine de faits de délinquance. Des actes qui leur ont valu d’être auditionnés en garde à vue à plusieurs reprises, avant une remise en liberté avec convocation judiciaire. Une décision qui provoque aujourd’hui un ras-le-bol chez des policiers du commissariat de Concarneau. « Cette réponse pénale crée un sentiment d’impunité et d’incompréhension de la population, à qui nous devons rendre des comptes, et génère une immunité auprès de ces jeunes dans l’accomplissement de leur délit », déclare l’Unité SGP Police.
Au-delà de ce constat, le syndicat veut alerter sur la réforme de la procédure pénale des mineurs, appliquée depuis le 30 septembre 2021. Selon les forces de l’ordre, cette nouvelle procédure entraînerait désormais une importante charge de travail pour l’enquêteur en charge de l’instruction. « Ça complexifie tellement les choses que ça en devient hallucinant », affirme Franck Carlier, secrétaire départemental adjoint de l’Unité SGP Police FO. […]
« ces mineurs surfent sur le système et continuent à commettre des délits. Les victimes nous appellent, car elles ne comprennent pas cette situation » […]