02/10/2022
Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand a lancé samedi son mouvement Nous France, résolument opposé à l’extrême droite, suscitant l’agacement d’Eric Ciotti qui a raillé sur twitter cette “énième démarche”. Près de 500 personnes étaient réunies samedi après-midi dans le théâtre de Saint-Quentin (Aisne) pour écouter Xavier Bertrand promettre “un mouvement moderne, jeune et rassembleur“.
“Oui, j’ai toujours la même énergie et la même envie de porter mes idées“, a lancé l’ancien ministre, éliminé de la présidentielle de 2022 dès l’étape de la primaire des Républicains.
Issue de son think tank La Manufacture, “Nous France sera une force collective, c’est peut-être ce qui m’a fait défaut“, a-il estimé. Sera-t-il lui-même candidat en 2027? “Quatre ans et demi avant, bien sûr que non“, a assuré à des journalistes Xavier Bertrand, revendiquant un “rôle de transmission” pour “faire émerger une nouvelle génération”.
Mais “on a tous une petite idée de la personne qui pourrait porter ces couleurs“, a lancé sous les applaudissements le président du conseil de l’Essonne François Durovray.
S’il reste membre des Républicains, avec Nous France Xavier Bertrand compte “parler à l’ensemble des Français”, notamment aux classes moyennes qui seront “une priorité“, et “travailler en dehors des rendez-vous électoraux“. […]
Se décrivant comme “un homme de droite sociale, gaulliste”, Xavier Bertrand a promis que “Nous France ne courra pas après les extrêmes, jamais” et dira “non à toute idée mortelle d’union de la droite et de l’extrême droite“.[…]
Outre le social, l’ancien ministre a prôné de se battre “pour l’ordre” car “si rien n’est fait d’ici 2027 (…) le repli sur soi, voire des affrontements risquent de voir le jour“.[…]
30/07/2022
Selon les informations du Figaro , Xavier Bertrand , le président de la Région Hauts-de-France, va lancer son nouveau mouvement « Nous France », le 1er octobre, depuis Saint-Quentin, où il a été maire entre 2010 et 2016. Selon le site internet du mouvement : « La droite et le centre sont les seules forces politiques qui peuvent incarner, demain, une alternative républicaine portée par l’intérêt général, et éviter une arrivée au pouvoir en 2027 du Rassemblement national ou de la France insoumise ».
Le mouvement « revendique son attachement charnel à une identité française et des valeurs qui nous cimentent depuis des siècles », qui « croit et transmet à ses enfants la valeur de l’effort et du travail ». Il est aussi « une exigence d’égalité », et « signe la reprise en main du pays par son peuple ». Et de conclure avec « un appel solennel à l’unité » pour « reconstruire ce beau pays que nous léguerons à nos enfants ».
Pour Bernard Deflesselles, secrétaire général de « Nous France », ce sera l’occasion d’un grand moment « politique et festif » pour rassembler le plus grand nombre de Français autour d’un projet « républicain, populaire et humaniste, de la droite et du centre ». Associé aux Républicains (LR), le mouvement est annoncé comme un « vrai parti politique », et veut se concentrer sur trois « axes forts » : le régalien et l’ordre, la valeur du travail, et la question territoriale, centrale dans la vision politique de Xavier Bertrand.
« Traditionnellement, tous les grands partis organisent leur rentrée politique en septembre, mais, pour nous, il s’agira surtout de fêter le lancement national de Nous France. Et c’est plutôt une bonne chose que cela se fasse chez lui à Saint-Quentin », indique Bernard Deflesselles. Plusieurs personnalités, politiques ou issus de la société civile, seront associés au lancement du mouvement.
Ce nouveau mouvement se lance alors que la campagne pour la présidence des Républicains a débuté cette semaine avec la candidature d’Éric Ciotti . Il se pourrait qu’Aurélien Pradié , nouvelle garde de la droite et député du Lot, se lance également dans la course. Le choix du nouveau chef des LR aura certainement une influence sur le candidat de la droite pour 2027. Éric Ciotti est par exemple poussé par Laurent Wauquiez , qui a préféré renoncer à la présidence des Républicains pour se concentrer sur l’échéance ultime. Aurélien Pradié porte, de son côté, la vision d’une « droite populaire », et est soutenu par Xavier Bertrand, qui vise, avec son mouvement, « la droite et le centre ».