Le crack n’est plus l’apanage des Parisiens. En province et dans les campagnes, d’autres candidats frappent aux portes de l’enfer de cette drogue.
L’alerte a été donnée il y a plusieurs années déjà, mais l’inquiétude monte d’un cran. Le crack, surnommé la «drogue du pauvre», n’est plus un fléau exclusivement parisien. Cette substance dévastatrice, qui provoque une dépendance foudroyante dès les premières doses, s’est en effet répandue sur tout le territoire. Progressivement et discrètement, ce produit, fabriqué à partir de cocaïne coupée avec de l’ammoniaque ou du bicarbonate de soude, s’est infiltré dans les grandes agglomérations, mais aussi dans des villes plus modestes. Comment imaginer ainsi que Compiègne serait un lieu de vente de crack ? Mais Rennes, Niort, Mâcon, ou encore Orléans sont aussi touchées, selon les services de police judiciaire chargés de lutter contre ce trafic.
Au milieu des punks à chien, des marginaux et autre population vulnérable vivant dans la rue, cette drogue que l’on fume et qui s’écoule sous différentes formes – galettes, cristaux, cailloux – circule ainsi dans les cœurs de ces villes avec ses mêmes effets… […]