L’Italie est de par sa géographie confrontée à l’immigration clandestine depuis plus de 30 ans. Certains clandestins restent en Italie, d’autres utilisent la péninsule comme tremplin pour atteindre d’autres pays plus au nord, comme la France.
Depuis janvier ils sont plus de 70.000 à avoir débarqué sur les cotes italiennes, en Sicile, en Calabre, en Sardaigne et dans les Pouilles. Plus que sur l’ensemble de l’année dernière où ils étaient 67.000. La majorité de ces clandestins sont partis de Libye (38.000 personnes), de Tunisie (18.000) et de Turquie (12.000). Les autres ont pris la mer depuis l’Algérie, le Liban et la Syrie.
Près de la moitié des migrants enregistrés à leurs descente du bateau sont originaires du monde arabe, particulièrement d’Egypte, de Tunisie et de Syrie. les Egyptiens et les Tunisiens sont les deux premières nationalités (40% du total), avec une forte présence de mineurs isolés parmi eux.
Les mineurs isolés égyptiens et tunisiens sont particulièrement réticents aux prises en charge proposées par l’Etat Italien. en effet une bonne partie d’entre eux une fois débarqués dans le Sud du pays fuguent les centres d’accueil pour se rendre dans les grandes villes italiennes et vivent de délinquance.
(Merci à JCC)