Chloé Demeulenaere secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard s’est rendue à l’Espace Diderot du quartier de Valdegour ce matin, pour rencontrer la brigade d’intervention citoyenne des « Gilets roses ». Elle n’est pas venue avec les mains vides.
Active sur tous les fronts, Chloé Demeulenaere a pris part à une réunion des « Gilets roses » à l’Espace Diderot de Valdegour. Très attachée aux valeurs sociales, elle a tenu à féliciter ce collectif de femmes créé il y a quelques mois, attablé ce mardi pour évoquer le sujet de l’adolescence en compagnie de l’association « Graine de France ». Ainsi, 17 femmes ont d’abord commencé par se présenter devant tout le monde, un exercice qui a valu quelques moments d’émotion, une manière de gagner en autonomie pour leur projet.
Ce projet, c’est d’organiser un événement de manière autonome, sur quatre jours – dont un de pratique et deux de théorie -, en répartissant les rôles de chacun. Pour mener à bien ce projet, la secrétaire générale adjointe s’est munie d’une petite surprise : un chèque d’une valeur de 30 000€, attribué par la préfecture. Un joli coup de pouce financier qui a ravi les membres présents. « Nîmes et Toulouse sont les deux villes d’expérimentation des « Gilets roses ». Ce financement permettra d’aider à répondre à des besoins sur le territoire. On a la chance sur Nîmes d’avoir un bon tissus associatif », affirme Chloé Demeulenaere, qui cherche à promouvoir les valeurs de la République, le vivre ensemble et la citoyenneté.
Un groupe de femmes très attaché au social
Naïma Helal fait partie de ces quelques dizaines de femmes engagées au quotidien pour « Gilets roses ». Cette maman de quatre enfants est accompagnée par l’association pour l’aide aux devoirs. Très engagée dans le milieu associatif, elle aide en parallèle les jeunes en difficulté sur leur avenir, en leur donnant les clés pour ouvrir d’autres portes : « Ces jeunes ne savent pas parfois que l’on peut se réorienter ni comment le faire. Ils nous respectent donc on discute avec eux pour les aider », confie-t-elle. Une de ses plus grandes fiertés, sa fille issue de l’ancien collège Diderot du quartier, aujourd’hui en deuxième année de Prépa au Lycée Daudet. « Je suis très fière de ma fille » nous explique-t-elle les yeux pétillants de joie. Après la réalisation de ce projet d’événement, Chloé Demeulenaere a un rêve. Le 14 juillet dernier, jour de Fête nationale, les membres du collectif avaient chanté La Marseillaise avec beaucoup d’émotion, pour l’année suivante, elle espère que les jeunes feront la même chose avec eux. Un rêve qui n’est peut-être pas très loin d’être réalité.
