13/10/2022
(2/2). Car, suite à cet aménagement de peine, il a des comptes à rendre à la justice pendant un an (répondre aux convocations du juge d’application des peines, justifier qu’il travaille et qu’il indemnise la victime…)
Sinon, c’était une «sortie sèche» en février 2023.
— Guillaume Poingt (@guillaumepoingt) October 13, 2022
12/10/2022
Le 11 novembre 2016, Marin Sauvajon, un étudiant, était violemment agressé devant la gare Part-Dieu. Il s’était interposé pour défendre un couple qui s’embrassait. Son agresseur, âgé de 17 ans à l’époque, a été libéré de prison il y a quelques jours suite à une remise de peine.
L’agresseur de Marin Sauvajon, un étudiant très violemment agressé le 11 novembre 2016 à la gare Part-Dieu alors qu’il s’était interposé pour défendre un couple pris à partie par une bande d’individus, est sorti de prison début octobre après avoir bénéficié d’une remise de peine.
Âgé de 17 ans au moment des faits, l’agresseur principal avait écopé d’une peine de prison de 7 ans et demi pour avoir laissé Marin entre la vie et la mort après l’avoir tabassé. Si Marin a survécu à cette agression très brutale, il reste lourdement handicapé six ans après les faits.
(…) France 3
17/06/2020
Le principal agresseur de Marin reste en prison. La cour d’appel de Lyon a rejeté ce mercredi sa demande de remise en liberté conditionnelle. Condamné à sept ans et demi de prison, il avait vu sa première demande acceptée avant un appel du parquet.
(…) BFM
Marin Sauvajon est lourdement handicapé depuis son agression.
En 2018, son agresseur avait été condamné à 7 ans et demi de prison.Aujourd'hui, la cour d'appel de Lyon doit statuer sur sa libération alors qu'il n'a pas réalisé la moitié de sa faible peine …#JeSoutiensMarin pic.twitter.com/3Toa8zt9CO
— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) June 17, 2020
Fin mai, l’agresseur de Marin faisait une demande de remise en liberté conditionnelle qui choquait unanimement.
Et notamment la famille Sauvajon, déjà mécontente de sa peine qu’elle jugeait trop courte mais qui n’avait pas fait l’objet d’un appel pour ne pas infliger de nouveau procès au jeune Vénissian.
C’est ce mercredi que la Cour d’appel de Lyon doit rendre sa décision sur cette demande initialement acceptée par le juge d’application des peines, mais faisant l’objet d’un appel du parquet. Si elle est positive pour l’agresseur, il pourra sortir de la maison d’arrêt de Roanne où il est incarcéré depuis la fin du procès.
[…]06/05/2020
"La libération de l'agresseur est totalement inenvisageable.
Si Marin n'est pas mort ce soir-là, ce n'est pas parce qu'il a été épargné.
Marin aurait dû mourir ce soir-là …" – Audrey Sauvajon, mère de Marin#JeSoutiensMarin pic.twitter.com/8pKEp0UKYF— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) May 6, 2020
Audrey Sauvajon, mère de Marin, relate la réaction de son fils :
"Tu as vu dans quel état je suis maintenant ?
J'en ai pour toute ma vie.
Mon agresseur ne fait même pas la moitié de sa peine et il sort de prison …"#JeSoutiensMarin pic.twitter.com/2zktzSqSmW— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) May 6, 2020
01/05/2020
On ne peut pas faire grande chose. On espère que la décision soit juste. C’est ce qu’on attend de la justice.
“Je pense que la peine doit être exécutée. Mon fils a failli mourir. L’agresseur doit être sanctionné durement. Nous, on ne peut pas faire grande chose. On espère que la décision soit juste. C’est ce qu’on attend de la justice.”
Le parquet a fait appel. L’agresseur devait être libéré mardi mais l’appel est suspensif, selon son avocate Maître Anne Guillemaut
Après seulement trois ans et demi de détention, l’agresseur de Marin Sauvajon pourrait être prochainement libéré … 🤮
Ce criminel a reçu une quinzaine de sanctions disciplinaires depuis le début de son incarcération.#JeSoutiensMarin pic.twitter.com/aM3i54cVVA— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) May 1, 2020
30/04/2020
“J’essaye de ne pas être pleine de colère, mais il y a une certaine incompréhension. Je sais bien que les détenus vont rarement au bout de leur peine, mais là, à peine à la moitié, c’est trop tôt pour nous…”. Audrey Sauvajon, la mère de Marin, jeune Lyonnais laissé pour mort en 2016, après avoir défendu un couple qui s’embrassait, a appris ce jeudi la probable remise en liberté de l’agresseur de son fils.
La décision est en suspens, puisque le parquet a fait appel, nous confirme l’avocate du détenu, Me Anne Guillemaut. Son client, âgé de 17 ans au moment des faits, a été condamné en 2018 à sept ans et demi de prison pour « violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente ».
Le jeune homme, qui a fait l’objet d’une quinzaine de sanctions disciplinaires depuis le début de son incarcération, en novembre 2016, se trouve actuellement au centre de détention de Roanne (Loire).
Le risque que les deux hommes se recroisent
« Bien sûr que les gens ont le droit de se réinsérer, mais là, on est face à quelqu’un qui n’en a rien eu à faire de notre fils pendant tout son procès », appuie-t-elle ce jeudi. L’avocate du détenu estime de son côté que cette demande de liberté est « tout à fait justifiée par son projet professionnel ». « Il a fait énormément de choses en détention et ce projet était assez abouti », assure Me Guillemaut.
Audrey Sauvajon craint que cette sortie, si elle est actée, ne déclenche de nouvelles angoisses chez son fils. « Il fait déjà des insomnies quand on en parle, c’est difficile.”
[…]