27/10/2022
25/10/2022
Darmanin et Dupond-Moretti il y a une semaine :
20/10/2022
Des expertises à venir
L’une des questions centrales des investigations menées désormais sous le contrôle d’un juge d’instruction va être de déterminer l’état psychique de la suspecte au moment de son passage à l’acte. Placée depuis mardi matin à l’isolement au quartier des femmes du centre pénitentiaire de Fresnes, elle a rencontré la directrice adjointe de la prison mais aussi un médecin et un psychologue.
Selon nos informations, la jeune femme de 24 ans est décrite comme ayant la “tête sur les épaules”, une personne qui tient un discours cohérent. Pour le moment, son état a été jugé compatible avec son placement en détention. D’autres expertises, notamment psychiatriques, vont être ordonnées tout au long de cette instruction.
[…]19/10/2022
Mohamed, l’ancien petit ami de la principale suspecte témoigne et se dit choqué :
18/10/2022
Aucun moyen n’a été mis en œuvre pour aller chercher Dhabia B. et l’expulser. Si l’OQTF avait été exécutée, Dhabia B. n’aurait pas été en France, mais en Algérie le vendredi 14 octobre. Et Lola serait aujourd’hui en vie.
Alors qu’elle ne possédait plus de titre de séjour, elle a été arrêtée cet été (le 21 août) par la police aux frontières de l’aéroport d’Orly. Une obligation de quitter le territoire française (OQTF) avait été émise à son encontre par la préfecture de police, mais celle-ci ne lui avait pas été notifiée lors du contrôle de son identité, a appris CNEWS (la notification se fait à l’oral, par un policier ou un interprète). Le document n’avait donc aucune valeur juridique et administrative pour la contraindre à partir de France.
Auparavant, lors de sa garde à vue, la suspecte a livré aux enquêteurs des déclarations fournies, mais fluctuantes. Elle a raconté avoir approché la collégienne vendredi après-midi, à la sortie de l’école puis l’aurait attirée chez sa sœur, qui habite le même immeuble que la jeune victime. Là, elle aurait obligé Lola à prendre une douche avant d’abuser d’elle sexuellement. Elle a aussi reconnu des sévices physiques jusqu’à ce que sa victime succombe.
Dans un document consulté par l’AFP, il est fait mention de la «facilité inouïe dans le passage à l’acte», «d’une telle extrémité» pour «un motif aussi vain». «Ça ne me fait ni chaud ni froid», a-t-elle répondu aux enquêteurs qui lui ont présenté des clichés du corps de Lola.
Quant à ses motivations, elles s’avèrent très inattendues. La suspecte a raconté qu’elle avait confondu Lola avec sa mère, gardienne de l’immeuble, qui aurait refusé de lui accorder un pass d’entrée. Dahbia B. le lui aurait réclamé, prétendant être hébergée par sa sœur.
[…]Détail troublant, « un zéro et un 1 étaient inscrits en rouge sous chaque pied de la victime »
Ce que la principale suspecte Dahbia B. a reconnu en GAV avant de se rétracter : « Je l’ai attrapée [Lola] par les cheveux, j’ai mis sa tête entre mes jambes, j’ai eu un orgasme. » :
La piste d’un différend entre la mère de Lola – gardienne de l’immeuble – et la meurtrière présumée étudiée :
L’avocat de la principale suspecte affirme que la piste du “trafic d’organes” n’a “jamais été envisagée” :
17/10/2022
Le second suspect mis en examen et laissé libre
Outre la principale suspecte, un homme âgé de 43 ans a également été mis en examen lundi pour “recel de cadavre”, selon la source judiciaire. Suspecté d’avoir hébergé et véhiculé la suspecte et d’avoir aidé à transporter le corps, il a été placé sous contrôle judiciaire, “la détention provisoire n’étant pas possible du fait de la peine encourue”, selon cette source. La détention provisoire est possible pour une infraction punie d’une peine de prison de 3 ans ou plus. Pour le fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide, le code pénal prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Dahbia B, la mise en cause a un casier judiciaire vierge. En situation irrégulière sur le territoire français, elle fera ces prochaines semaines l’objet d’expertises psychiatriques. Mais son état de santé mentale a été jugé compatible avec son placement en garde à vue, et rien ne démontre à ce stade une abolition de son discernement au moment des faits commis vendredi soir.
« Elle n’a pas été totalement décapitée » : Lors de sa garde à vue, la femme de 24 ans soupçonnée d’avoir tuée Lola, cette collégienne dont le corps a été découvert vendredi dans le XIXe arrondissement de Paris, a livré aux enquêteurs les détails effroyables du meurtre
La femme de 24 ans, suspectée d’avoir tué Lola, cette collégienne de 12 ans dont le corps a été découvert vendredi soir dans le XIXe arrondissement de Paris, a été mise en examen et placée en détention provisoire.
Dahbia B., suspectée d’être impliquée dans le meurtre de Lola, 12 ans, vendredi à Paris, ainsi qu’un homme soupçonné d’être le conducteur du véhicule, ont été déférés ce lundi matin en vue d’une mise en examen. Le parquet a pris à leur encontre des réquisitions de placement en détention provisoire.
Le corps de la collégienne avait été retrouvé vendredi soir dans une malle dans la cour intérieure d’un immeuble du XIXe arrondissement de Paris, où elle vivait avec ses parents. Ce lundi matin, une information judiciaire est ouverte des chefs de meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie, viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie, et recel de cadavre, indique le parquet de Paris.
Dans la nuit, les enquêteurs avaient interpellé trois personnes à proximité des lieux, puis une femme samedi matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), près de Paris. Cette dernière a été aperçue sur des images de vidéosurveillance en train d’interpeller la jeune collégienne. Deux autres personnes ont également été arrêtées. Le rôle de chacun reste à déterminer.
[…]16/10/2022
INFO LE PARISIEN. Quatre suspects se trouvaient encore en garde à vue ce dimanche soir dans l’affaire du meurtre d’une enfant de 12 ans retrouvée dans une malle à Paris. Dahbia B., une SDF de 24 ans dont la santé mentale pose question, pourrait être à l’origine des atrocités commises sur la collégienne. La piste d’un meurtre possiblement gratuit et insensé est privilégiée.
(…) Les suspects (Dahbia B., Amine K., Friha B. et Rachid N.), tous nés en Algérie, pourraient être présentés ce lundi à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.
(…) En tout cas pour Kamel, brièvement entendu, il est totalement inenvisageable que son colocataire Amine K. ait pu se prêter aux « actes de barbarie » commis sur la victime. « Nous sommes du même village en Algérie. Je l’ai accueilli chez moi parce que cela fait près de 20 ans que je suis en France. Il ne pose pas de problèmes. Il bricole à droite à gauche. Il est sans papiers ».
On comprend assez vite que son copain est plutôt désœuvré. « Il ne va jamais à Paris, insiste Kamel. Il passe son temps entre mon appartement et les Quatre-Routes (un carrefour entre Asnières et Bois-Colombes) où il boit dans la rue avec d’autres personnes ».
(…) Le Parisien
Qui sont les quatre personnes en garde à vue ?
Quatre personnes étaient toujours en garde à vue ce dimanche matin dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris. Selon nos informations, il s’agit de deux hommes et de deux femmes, âgés de 26 à 43 ans, entendus pour « meurtre sur mineur de moins de 15 ans avec actes de torture et de barbarie ». Tous sont nés en Algérie et au moins l’un d’entre eux est sans domicile fixe.
[…]Recroquevillée, entravée, elle porte une profonde blessure à la gorge, et son corps est marqué d’inscriptions. Selon l’autopsie, réalisée samedi, la mort est due à une asphyxie.
[…]15/07/2022
L’enquête s’accélère sur le meurtre de Lola, 12 ans, tuée vendredi dans le nord de Paris. L’hypothèse d’un crime motivé par un hypothétique trafic d’organe est avancée. La santé mentale de la principale suspecte, interpellée ce matin, pose question.
(…) Au moins huit personnes auraient été placées en garde à vue.
Les parents diffusent par ailleurs sur les réseaux sociaux, photos de l’enfant et d’une silhouette suspecte à l’appui, une alerte signalant la disparition de leur fille Lola. Elle a été vue, écrivent-ils, « pour la dernière fois à 15h20 en compagnie d’une fille qu’on ne connaît pas dans notre résidence ». Cette personne est, comme le montrent les images de mauvaise qualité mises en ligne par les parents, « habillée avec un jean blanc, un pull blanc avec capuche ainsi que son sac à dos gris ». Avant de conclure : « Aidez-nous à la retrouver ».
Est-ce la même femme – maghrébine, la trentaine – signalée à la police par un voisin ? Selon son témoignage, elle l’aurait sollicité par deux fois pour l’aider à porter une lourde « caisse ». Malgré la promesse d’argent liée selon elle à un « trafic d’organes », il aurait décliné, choqué d’apercevoir un linge ensanglanté dans la caisse. Cette même femme aurait finalement fait appel à un chauffeur Uber.
La victime, retrouvée recroquevillée et ligotée dans cette valise, aurait été égorgée, selon une source policière.
La victime est une jeune fille de 12 ans qui se prénomme Lola, collégienne et habitante du quartier, dont les parents avaient signalé la disparition plus tôt dans la journée. Son corps était dissimulé par des tissus, selon des sources proches du dossier. Deux valises cabine étaient posées à côté de la boîte.
Le père de Lola avait signalé sa disparition vendredi car elle n’était pas rentrée après ses cours du collège Georges-Brassens, situé juste derrière l’immeuble. La maman s’est rendue au commissariat du XIXe. La collégienne, aux cheveux blonds mi-longs, portait un jean blanc troué, un pull à capuche blanc, une doudoune sans manches et des baskets blanches, mentionnait le signalement.
(…) Les enquêteurs en arrêtent aussi une quatrième, tôt ce samedi matin à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Il s’agit d’une femme, dont le signalement pourrait correspondre avec celui de l’interlocutrice de Lola sur les images de vidéosurveillance. Une femme qui aurait aussi demandé de l’aide à un riverain, vendredi après-midi, pour porter une grosse malle jusqu’à sa Dacia. Ces quatre personnes sont en garde à vue.
Une jeune fille de 12 ans a été retrouvée morte enfermée dans une valise ce vendredi soir dans le 19e arrondissement de Paris.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour “meurtre sur mineur de moins de 15 ans” après la découverte, vendredi vers 23h00, du corps d’une jeune fille de 12 ans enfermé dans une valise. L’adolescente, née en 2010, était recroquevillée dans cette malle retrouvée dans le 19e arrondissement de Paris, a appris BFMTV de sources concordantes confirmant une information de CL Press. Selon les premières constatations, la victime présente des plaies au niveau de la gorge. Une autopsie doit être réalisée ce samedi afin de déterminer plus précisément les causes du décès.
L’alerte de sa disparition a été donnée dans l’après-midi par son père, inquiet de ne pas la voir revenir du collège. Rapidement, les policiers ont privilégié la piste criminelle après avoir découvert des éléments laissant penser à un enlèvement dans les sous-sols de l’immeuble où la jeune fille réside.