Début 2023, 80 personnes réfugiées et 20 jeunes travailleurs devraient donc faire leur entrée dans cette résidence, une « solution temporaire qui répond à des besoins urgents de notre territoire », où la tension immobilière est très forte, estime Marie Josso, présidente du bailleur social Atlantique habitations. « Sur l’agglomération nantaise, il y a actuellement 374 personnes ayant le statut de réfugié pourtant toujours hébergées en centre d’accueil de demandeurs d’asile, faute de solutions de logement, complète Didier Martin, le préfet de région. Ce dispositif va donc aider à améliorer la fluidité, essentielle pour continuer à accueillir dignement ces personnes. »
Sur place, l’association Aurore organisera la « vie collective » et suivra les locataires « dans une logique d’intégration » et d’accès « à une solution de logement indépendant ». Si aucun délai ne leur sera donné, l’objectif est « que le séjour soit le plus court possible », en général moins de deux ans.
Le bâtiment pourra être déplacé sur un autre site, prévient-on déjà. L’opération, cofinancée par l’Etat, le département, Nantes métropole, Action logement et la Caisse des dépôts, doit coûter plus de six millions d’euros.