29/10/2022
Ce samedi matin, les familles des victimes de l’attentat de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice sont venues rendre hommage aux trois personnes tuées, il y a deux ans, le 29 octobre 2020.
Le 29 octobre 2020, quelques semaines seulement après l’assassinat du professeur Samuel Paty, Nice était endeuillée par une attaque islamiste perpétrée au sein de sa basilique Notre-Dame de l’Assomption. Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, avait pénétré dans l’édifice, armé d’un couteau, et avait mortellement poignardé plusieurs fidèles, dont le sacristain : Nadine Devilliers, 60 ans, Simone Barreto Silva, 41 ans, et Vincent Loquès, 54 ans.
20/03/2022
Le tueur de Notre-Dame, aurait quitté son pays sur un coup de tête. Sa famille dit avoir appris que Brahim A. avait pris le large alors que l’avant-dernier né de cette fratrie de six enfants accostait déjà à Lampedusa. Sur une embarcation de fortune, une barque de pêche à bord de laquelle le jeune terroriste de 22 ans se serait pour ainsi dire “imposé”.
(…) Fehmi et Haroun finiront par reconnaître qu’ils connaissaient le projet d’émigration de leur ami… En revanche ils nient avoir été mis au courant par Brahim A. d’une quelconque intension criminelle. Il faut dire que Fehmi et Haroun ont eux-mêmes déjà eu affaire aux services spécialisés de leur pays. L’un d’eux a même été poursuivi pour avoir servi de “nourrice” et tenté de dissimuler la carte SIM appartenant à un individu suspecté de terrorisme par la Tunisie.
Haroun a d’ailleurs travaillé par le passé dans un petit atelier de réparation de motos dont le patron a été incarcéré en décembre 2019 à la prison de Mornaguia dans le cadre d’une affaire de… terrorisme. Tout comme un certain Ali L., également réparateur moto, qui est aussi une connaissance du terroriste de Notre-Dame et qui, de son côté, a été par deux fois déféré devant un magistrat du pôle antiterroriste de Tunis, sans toutefois être privé de sa liberté.
(…) Nice Matin
29/10/2021
Un an après l’attentat terroriste perpétré à Nice le jeudi 29 octobre 2020 en la basilique Notre-Dame de l’Assomption, qui a coûté la vie à trois personnes, une journée dédiée à la mémoire des victimes sera organisée le vendredi 29 octobre 2021.
A 8h45, toutes les cloches des églises de Nice se mettront à sonner et un moment de recueillement aura lieu dans les administrations et services… A 17h, l’œuvre «La Colombe de la Paix» de l’artiste Théo Tobiasse, en hommage aux victimes, sera dévoilée par les familles de victimes, devant la basilique Notre-Dame. Cette séquence sera suivie par un dépôt de roses devant «La Colombe de la Paix».
A 17h30, un hommage sera célébré en la basilique Notre-Dame de l’Assomption avec le dévoilement de la plaque à la mémoire des victimes et l’interprétation d’un chant par un des enfants d’une victime. Un concert d’orgue et chant de la soprano Niçoise Elizabeth Vidal, sera donné avant la messe célébrée par Monseigneur André Marceau, à 19h.
Le jeudi 29 octobre 2020, le terroriste présumé Brahim Aouissaoui. un Tunisien de 21 ans égorgeait au couteau deux fidèles Nadine Devillers (60 ans), Simone Baretto-Silva (44 ans) et le sacristain Vincent Loqués (55 ans).
Le terroriste aurait effectué six “repérages” autour de la basilique Notre-Dame de Nice avant de passer à l’acte
28/10/2021
1 an après, Brahim Aouissaoui plaide l’amnésie
Avant les commémorations prévues en fin de semaine, nous entamons ce lundi une série d’articles consacrés à l’attentat de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice. L’attaque au couteau a fait trois morts. Le point sur l’enquête.
[…]Selon les informations recueillies par Franceinfo, il déclare alors au magistrat “ne pas se souvenir des événements survenus en France, ni de son passage de plus d’un mois en Italie, ni même, à quelques détails près, de son passé en Tunisie”. La thèse de l’amnésie, qui sera encore la sienne lors d’une audition plus récente :
“Je me souviens avoir quitté la Tunisie en direction de la France pour chercher du travail. Tout s’arrête pour moi après être arrivé sur le sol français, je ne me souviens de rien.” a-t-il expliqué au magistrat selon Franceinfo. Il ajoutera qu’il ne se rappelle pas non plus de ses parents, ni même de leurs prénoms.
Le juge d’instruction a missionné un psychiatre et un neurologue pour déterminer si cette amnésie est réelle ou simulée.
La piste de la préméditation privilégiée par les enquêteurs
Pour les enquêteurs, la piste de l’acte prémédité est privilégiée. Brahim Aouissaoui se serait radicalisé plusieurs mois auparavant. Les caméras de vidéosurveillance ont enregistré le suspect près de la basilique Notre-Dame de l’Assomption quelques jours avant l’attentat, lançant supposer des repérages de sa part.
[…]13/11/2020
Une photo de l’homme ayant assassiné le professeur Samuel Paty dans les Yvelines a été découverte dans le téléphone portable de l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice, indique le parquet national antiterroriste ce vendredi. Un message audio qualifiant la France de “pays de mécréants” a également été retrouvé. Une enquête a été ouverte et confiée à des juges d’instruction, précise le parquet.
L’exploitation du téléphone de Brahim Aouissaoui, blessé de plusieurs balles par les policiers et dont le “pronostic vital reste engagé”, a aussi mis en évidence des “photographies relatives” à Daesh, a ajouté le Pnat, qui a ouvert une information judiciaire pour notamment “assassinats et tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste”.
[…]02/11/2020
01/11/2020
Deux hommes âgés de 25 et 63 ans ont été interpellés, portant à six le nombre de personnes placées en garde à vue dans l’enquête sur l’attaque mortelle au couteau dans la basilique de Nice, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.
Les deux hommes ont été interpellés samedi en fin d’après-midi au domicile d’un individu arrêté quelques heures plus tôt, vers 15H00, à Grasse (Alpes-Maritimes), a précisé cette source. Ce dernier, un ressortissant tunisien de 29 ans, est soupçonné d’avoir côtoyé l’assaillant, Brahim Issaoui. Trois autres suspects étaient toujours en garde à vue dimanche: un homme de 47 ans, arrêté jeudi soir après avoir été vu aux côtés de l’agresseur sur des images de vidéosurveillance la veille de l’attaque, et un individu de 35 ans, interpellé vendredi à Nice pour avoir été en contact avec Brahim Issaoui.
Le cousin du deuxième suspect, âgé de 33 ans, présent à son domicile au moment d’une perquisition des policiers, a aussi été arrêté. Brahim Issaoui, un Tunisien de 21 ans, gravement blessé par balles par une patrouille de la police municipale, n’a pu être entendu par les enquêteurs.
[…]Le journaliste Alban Micoczy est en direct depuis Rome, samedi 31 octobre, pour répondre à la question suivante : puisqu’il était expulsable, pourquoi n’a-t-il pas été renvoyé dans son pays d’origine, en Tunisie ?
10% de migrants tunisiens expulsés
“Tout simplement parce que les autorités italiennes sont débordées. Pensez que 23 000 migrants sont rentrés en Italie par Lampedusa cette année, dont pratiquement 12 000 Tunisiens. Ces Tunisiens sont tous des migrants économiques, ils ne peuvent pas justifier réellement d’un statut politique, qui permettrait d’être considéré comme réfugié“, explique le journaliste. Avant de rajouter : “10% seulement de ces 12 000 Tunisiens ont réellement été expulsés cette année.”
31/10/2020
30/10/202
Brahim Issaoui, âgé d’à peine 21 ans, suspecté d’être l’auteur de l’attentat de Nice, issu d’une famille modeste habitant Sfax, dans le centre de la Tunisie, était arrivé en France la veille selon ses proches, qui décrivent un jeune homme s’étant tourné vers la religion depuis deux ans.
[…]29/10/2020
(…) Le 9 octobre, son passage est recensé dans un centre pour migrants de Bari, où Brahim Aoussaoui reçoit une aide par La Croix Rouge italienne.
Selon nos informations, l’auteur de l’attaque de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice ce jeudi 29 octobre, qui a coûté la vie à trois personnes dont une femme égorgée, est un Tunisien âgé de 21 ans, né en 1999.
Brahim A. venait d’arriver en France de manière clandestine. Il a été repêché par un bateau de secours italien le 20 septembre dernier et a débarqué le 9 octobre à Bari ou Lampedusa – des éléments en cours de vérification, après avoir été placé en quarantaine en raison du Covid. Il faisait l’objet d’un arrêté d’expulsion en Italie, mais n’était pas repéré en France où il n’avait déposé aucune demande d’asile.
Ils ont ensuite découvert deux corps, une femme d’une soixantaine d’années et un homme qui serait le sacristain de l’église. Égorgée, la femme a été “partiellement décapitée” par l’auteur de l’attaque, selon les mots d’une source policière à franceinfo. Le gardien de l’église a lui été tué de plusieurs coups de couteau.
Une troisième femme, elle aussi lardée de plusieurs coups de couteau, est décédée dans un bar proche où elle s’était réfugiée. Selon des témoignages à BFMTV, cette personne a dit avant de succomber: “dites à mes enfants que je les aime”.
Le suspect a dit s’appeler “Brahim” et être âgé de “25 ans”, selon cette même source.
Deux femmes font partie des victimes. L’une a été égorgée dans l’église, l’autre est décédée après s’être réfugiée dans un bar, a précisé la source à CNews. La troisième victime serait le gardien de la basilique, tué à l’intérieur de l’édifice.
Le parquet national antiterroriste s’est saisi des faits et une enquête pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste» a été ouverte.
Selon une source gouvernementale à l’AFP, l’assaillant a fait une deuxième victime. Il y aurait également plusieurs blessés.
Jeudi matin, vers 9h, un homme a attaqué plusieurs personnes dans la basilique Notre-Dame de Nice, selon les informations d’Europe 1. Selon le premier bilan, une femme est morte, décapitée, et deux personnes ont été blessées, dont une se trouve dans un état grave. L’assaillant a été interpellé 10 minutes plus tard par la police, qui a dû ouvrir le feu pour le maîtriser.