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Marseille : un homme exécuté à l’arme de guerre

MàJ (02/11/2022) : Un Guadeloupéen interpellé qui aurait agi car la victime aurait refusé de s’excuser

Présenté ce mercredi au tribunal, le meurtrier présumé du jeune homme tué d’une balle en pleine tête, jeudi soir 27 octobre, a été mis en examen pour « assassinat » et écroué. Il dit avoir tiré car la victime refusait de s’excuser après l’avoir menacé avec une arme.

Natif des Abymes, en Guadeloupe, Warren Tom ne savait pas qu’il avait été identifié dès ce week-end. Il était donc resté à Reims, non sans avoir d’abord envisagé de s’enfuir en train. Lundi, alertée de la présence d’un individu qui déambulait sur les Promenades « avec un couteau à la ceinture, un molosse en laisse », la brigade anticriminalité le contrôlait, et constatait qu’il s’agissait du suspect recherché.

Le mobile fait froid dans le dos. « Expliquant entretenir initialement de bonnes relations » avec la victime, Warren Tom « avait été menacé » par celui-ci « avec une arme puis verbalement quelque temps plus tôt ». « Il avait réussi à récupérer une arme de poing, puis s’était rendu le jour des faits place Saint-Thomas dans le but d’obtenir des excuses de la victime. Il avait alors pointé son arme sur elle en lui demandant des excuses, sans succès ; au contraire, la victime lui avait indiqué qu’elle n’était pas capable de tirer. Il avait alors rebroussé chemin avant de revenir sur ses pas, lui avoir demandé une dernière fois de s’excuser, sans plus de succès. » Le coup de feu avait alors claqué. « Il a précisé à plusieurs reprises qu’il n’aurait pas agi ainsi si la victime s’était excusée. »

L’Union

01/11/2022

Le jeune homme qui était hospitalisé dans un « état désespéré » après avoir été la cible d’un tir d’arme à feu en pleine tête, dans la soirée du jeudi 28 octobre sur le parvis de l’église Saint-Thomas n’a pas survécu à ses blessures : il est mort.

Originaire de Mayotte, Abraham Amada résidait dans le quartier et avait 21 ans. Au vu des circonstances du drame, il a manifestement été pris pour cible lors d’un règlement de compte qui le concernait lui ou certaines des personnes avec lesquelles il se trouvait devant le square de l’église.

L’union

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