Orléans : un « réfugié politique » soudanais, connu des services de police, interpellé après avoir étranglé une jeune femme dans la rue, il a déclaré vouloir « tuer une femme » (MàJ)

03/11/22

Le suspect a expliqué à plusieurs reprises qu’il voulait «tuer une femme». Il sera jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d’Orléans ce vendredi 4 novembre.

Un Soudanais de 31 ans, en situation régulière et connu des services de police, a été interpellé mardi 1er novembre à Orléans (Loiret) après avoir étranglé une jeune femme de 27 ans en pleine rue, a appris Le Figaro de source policière. Les faits ont eu lieu peu après 6 heures du matin à l’angle des rues Royale et Jeanne d’Arc, en plein centre-ville.

Alertés par un appel, les policiers sont arrivés rapidement sur place et ont surpris l’agresseur en train d’étrangler sa victime. L’assaillant a pris la fuite à leur arrivée, enjambant un mur situé en bordure du pont Royal afin de fuir par les bords de Loire. Après une chute d’une dizaine de mètres, il a été rattrapé par les policiers, interpellé et placé en garde à vue. Souffrant de fractures, sans pronostic vital engagé, il a été conduit à l’hôpital sous escorte policière.

Très choquée, la victime présentait des marques de strangulation. Cette jeune femme de 27 ans a expliqué aux policiers avoir été agressée sans raison. Selon son témoignage, le suspect n’a cessé de répéter qu’il voulait «tuer une femme». 

(…) Le Figaro

01/11/22

Pour échapper à la police, il enjambe le parapet du pont Royal, à Orléans, et chute de près de dix mètres

À la vue des policiers, alertés par les amis de la victime, l’homme s’est mis à courir en direction du pont Royal. Au niveau du quai Cypierre, il a enjambé le parapet pour se jeter dans ce qu’il pensait être la Loire. Il a en réalité chuté de près d’une dizaine de mètres et a atterri sur des cailloux situés en contrebas. Toujours hospitalisé ce mardi soir au centre hospitalier régional d’Orléans, l’homme ne souffrirait (miraculeusement) d’aucune fracture.

Si son état de santé le permet, ce ressortissant soudanais, qui bénéficie du statut de réfugié politique, devrait être rapidement entendu par les services de police. Quelques minutes avant sa spectaculaire chute, il aurait violenté une jeune femme qui rentrait à pied chez elle après avoir passé la soirée chez des amis.

Tenant une bouteille à la main, il l’aurait d’abord menacée en ces termes : “Ce soir, j’ai envie de tuer une femme. Les femmes ne m’aiment pas”, avant de la saisir au niveau du cou, par-derrière.

L’article dans son intégralité sur La République du Centre