14/11/22
Pour les protagonistes, les faits remontent à plusieurs mois. Leur maison de famille, acquise en 1986, se situe à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Quand ils découvrent qu’elle est occupée illégalement par des squatteurs, ils se tournent vers la justice et portent plainte. Aujourd’hui, les squatteurs ont été expulsés. Etonnamment, ce sont les propriétaires qui se retrouvent en garde à vue, suite à une plainte déposée contre eux.
(…) Au bout de trois mois, la maison familiale est toujours squattée, sans que les autorités ne soient intervenues. Excédés par la situation, « Les enfants de la propriétaire de 75 ans rassemblent un groupe de 25 personnes pour passer à l’action » explique BFMTV. Ils délogent eux-mêmes les squatteurs de la maison de leur mère, qu’ils trouvent dans un état déplorable. « Là, ce n’est plus envisageable de vivre ici. Tout a été dégradé, on a des travaux énormes à faire, il y en a pour 30-50.000 euros de travaux. Les squatteurs eux en attendant, n’ont rien » déclare Sonia, la fille de la propriétaire.
(…) Tous les membres de la famille victime de ces squatteurs se sont retrouvés en garde à vue. Motif : violation de domicile. Violation de leur propre domicile en somme. Les squatteurs expulsés ont porté plainte contre eux. Une situation ubuesque due à l’inaction de la justice, qui s’ajoute aux nombreux faits similaires constatés cette année en France. Une loi anti-squat nourrit actuellement le débat politique : Les députés veulent créer un délit de squat pour qu’il soit considéré comme du vol.
17/01/22
Après avoir plusieurs fois alerté la police, Youssef, propriétaire d’un pavillon en Seine-Saint-Denis a tenté de se faire justice lui-même, avec l’aide d’individus «recrutés» via les réseaux sociaux.
Il n’en pouvait plus d’«assister au saccage de sa maison» sans rien faire. Alors que, malgré ses multiples appels à la police, il n’arrivait pas à déloger le couple qui squattait selon lui son pavillon de Bobigny (Seine-Saint-Denis) depuis le 1er novembre, Youssef* a tenté de se faire justice lui-même. Plus exactement, avec l’aide de personnes alertées sur les réseaux sociaux. Ce lundi, indique le parquet de Bobigny, ce sont 23 individus qui sont en garde à vue pour «dégradations», «violences en réunion» et «violation de domicile».