Fdesouche

Vendredi, la cérémonie commémorative a déclenché une vive polémique. En cause, certains propos lus par des élèves de l’école Bajatière. Le rectorat s’en est donc saisi.

Mais qui a bien pu écrire ce discours ? Cette question, ils sont nombreux à se la poser depuis trois jours. Depuis que des élèves âgés de 10 ans ont dénoncé les « violences policières », les « violences institutionnelles » comme « l’utilisation du 49.3 » et évoqué le mouvement des Gilets jaunes.

Rapidement, plusieurs membres de l’opposition municipale s’en sont émus et ont tourné leur regard vers Eric Piolle et la majorité. Nathalie Béranger, qui siège dans le groupe d’Alain Carignon, avait été un peu plus nuancée. « On était là pour une cérémonie du souvenir des morts de la Grande Guerre, et on a vu des enfants prononcer des mots qui ne leur appartenaient pas ».

[…]

Le rectorat s’est donc procuré ce lundi le fameux discours et « recevra » les personnes en question ces prochains jours. Jusqu’à une sanction éventuelle ? « Si le devoir de neutralité n’est pas respecté, alors oui, il peut y avoir sanction. Lorsqu’il y a une faute professionnelle, on a l’obligation d’avoir de l’exigence vis-à-vis des usagers et de la fonction que l’on tient ». Prudent en attendant d’en savoir plus, Patrice Gros souligne quand même : « Les choses vont s’éclaircir mais à ce stade, les propos n’étaient pas validés par l’autorité académique ». L’euphémisme est là, l’avertissement aussi.

Le Dauphiné

Fdesouche sur les réseaux sociaux