Dans un entretien à La Revue des deux mondes, Jean-Luc Mélenchon assure que si une nouvelle marche contre l’islamophobie était organisée, il irait de nouveau.
Sa participation ainsi que celle de ses membres avait pourtant été vivement critiquée à l’époque, y compris par une partie de la gauche en raison des slogans «Allah Akbar !» scandés par des manifestants dans le cortège parisien, où se trouvait le très controversé «Collectif contre l’Islamophobie» (CCIF). Une association accusée plus tard de «propagande islamiste» par le devenu ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, et finalement dissoute par l’exécutif en 2020.
«Je refuse de laisser la main aux islamistes sur les musulmans», se défend Jean-Luc Mélenchon. «Donc quand il y a une manif où on chante La Marseillaise, où on vient avec le drapeau bleu, blanc, rouge aux côtés de la CGT, de la FSU, d’Attac, et qu’on dit que Mélenchon a participé à une manifestation islamiste parce qu’il y a un illuminé qui a poussé des cris, c’est consternant…Au contraire, à la fin de cette manif, ce sont des milliers de gens qui ont chanté La Marseillaise!»
«Ceux qui ne viennent pas défendent la haine, le droit de haïr publiquement les musulmans et de les insulter. Je ne ferai jamais partie de ça. Ceux qui sont hostiles à cette manifestation donnent un signe. Ils se disent: oui on a le droit de tirer sur des musulmans à la sortie des mosquées.”
NE PAS OUBLIER !
— NIZON (@NizonTurc) April 28, 2022
Taha Bouhafs et l'un des organisateurs de la Marche contre l'Islamophobie qui réunissait des associations Islamistes et anti sémites.
Le voici assis à coté de Marwan Muhammad du CCIF proche des frères Musulmans et Tariq Ramadan haranguant au cri de Allah Akbar pic.twitter.com/vwrMxmOJNm
(Merci à Macadam)