Leur nombre dans les prisons françaises correspond peu ou prou à celui de la surpopulation carcérale. Au 1er juillet, sur 72.020 détenus, l’administration pénitentiaire comptait 53.952 Français et donc 18.068 détenus étrangers. Le tout pour 60.709 places de prison opérationnelles.
En tête des nationalités les plus représentées en détention, on retrouve celles d’Afrique du nord, avec 3974 Algériens, 2093 Marocains et 1254 Tunisiens. Si ces deux derniers chiffres sont stables, le nombre d’Algériens est en nette progression par rapport à 2021 : ils étaient alors 2750 dans nos prisons. Si l’on rapporte ces données à l’ensemble de la communauté algérienne en France, soit 569.000 ressortissants sans compter les détenus bénéficiant de la double nationalité, leur délinquance est plus de 5 fois supérieure à celle de la communauté portugaise, quasiment aussi nombreuse et qui compte 497 détenus.
Toujours en proportion des communautés présentes en France, les Roumains «délinquent» et sont «incarcérés» presque deux fois plus que les Algériens, avec 982 d’entre eux derrière les barreaux pour un total de 116.841 individus. […]
Ces détenus sont un facteur majeur de surpopulation carcérale […]