🔴@Cnews | Une jeune femme de 23ans a senti son collant glisser à plusieurs reprises le long de ses jambes, alors qu’elle s’était assoupie dans le TER qui la ramenait à Chartes, après une longue journée de travail en tant que réceptionniste, à Paris. Le wagon était presque vide👇
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) November 17, 2022
de sa position sur la banquette. Elle tire sa jupe et continue à dormir. « J'étais si fatiguée » indique-t-elle dans son PV de plainte que @Cnews a pu consulter. Qq minutes plus tard, son collant descend à nouveau, puis une troisième fois encore, de beaucoup, à tel point qu'elle
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la silhouette d'un homme derrière elle. Et c'est la main de cet homme qui est en train de lui baisser son collant. Paniquée et tremblante, elle prend son sac à dos pour lui porter plusieurs coups, tout en criant. Elle décrit un homme de grande taille, habillé en survêtement noir
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mais ne le retrouve pas. Dans le compartiment, personne ne bouge. Paniquées, les deux amies décident d'appeler le numéro d'urgence mis en évidence dans le wagon. Il s'agit de celui du service de sûreté de la SNCF. Au téléphone, la voix se veut rassurante. Une équipe d'agents
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en vain. Dépitées, elles rentrent ensemble à leur colocation. Un agent de la SNCF rappelle Marlina dans la soirée pour lui conseiller de porter plainte, ce qui l'agace: pourquoi n'avoir pas envoyé d'agents ou de policiers sur le quai, alors que l'homme aurait pu être arrêté ?
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Mais trois jours plus tard, alors qu'elle prend le TER avec une autre amie (habillée en jupe), elle aperçoit un homme qui regarde avec beaucoup d'assistance son amie, lui tourne autour, s'assoit devant, puis derrière, etc. Cet homme, elle finit par le reconnaitre. C'est lui
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« Mais vous vous rendez compte ? Cette personne là, il y a trois jours, m'a agressée. J'ai prévenu la SNCF, je leur ai donné la description, ils avaient des caméras. Personne n'a rien fait. Et aujourd'hui je me retrouve face à mon agresseur dans le même train et vous me
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et disent avoir connu des situations similaires avec le même homme. A la gare de Versailles-Chantiers le train s'arrête afin de laisser entrer la police, qui finit par retrouver l'agresseur présumé à l'extrémité du train. Marlina est emmenée au commissariat pour porter plainte
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A noter que Marlina est pour sa part de nationalité haïtienne. Lors de son audition, l'agresseur présumé dément dans un premier temps avoir pris le même train que la jeune femme, le 16 octobre au soir. Mais le bornage de son téléphone portable permet de constater qu'il était bien
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Conformément aux directives du ministère de l'Intérieur, la préfecture tente de le placer en centre de rétention pour l'expulser vers l'Algérie. Mais une source préfectorale nous précise alors qu'il n'y plus de place en CRA, déjà occupées ou réservées pour des profils + à risque
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Malgré la situation administrative et matérielle de l'agresseur présumé (il est SDF et sans profession, donc sa garantie d'être retrouvé pour être jugé) le parquet de Versailles ne le retient pas. Il est donc remis en liberté. Contacté par @Cnews, le parquet indique que:
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présumé est dans la nature et qu'elle peut donc le recroiser. En allant porter plainte, elle était convaincue qu'il allait être arrêté et jugé. « On attend quoi ? On attend qu'il ait fait pire, c'est ça ? » s'étonne-t-elle au micro de @Cnews
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Elle ajoute: « c'est plutôt une précaution. Mais pour moi c'est avilissant qu'une femme ne puisse s'habiller comme elle souhaite (…) On est en France, on est sensé être plus ou moins libre. Mais la sécurité n'est pas au rdv »
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Témoignage demain dans la matinale de @Cnews 📺