01/12/22
Agressions au parking Arago à Perpignan : un suspect interpellé à Paris, d’autres victimes encore recherchées
Depuis environ trois semaines, les enquêteurs du commissariat de Perpignan sont sur la trace d’un homme qui agresserait violemment ses victimes par-derrière avant de les voler.
Ce lundi 28 novembre, les enquêteurs du commissariat sont en route pour Paris, afin de récupérer un homme interpellé dans la capitale. Il pourrait s’agir de l’agresseur présumé du parking Arago. L’homme serait de nationalité étrangère, dont la situation administrative doit encore être vérifiée, tout comme son identité exacte. Sa description semble toutefois correspondre à celle du suspect. Il devrait être placé en garde à vue à Perpignan ce lundi soir, pour la poursuite des investigations.
Cinq victimes ont d’ores et déjà été identifiées et se sont fait connaître auprès des services, notamment après un appel à victimes lancé par les policiers le 21 novembre dernier. Mais d’autres personnes pourraient avoir croisé la route de cet homme. Ce serait le cas d’une autre personne dont l’agression violente a été captée par la vidéosurveillance, mais pour laquelle la victime ne s’est pas encore manifestée.
INFO ACTU PERPIGNAN. Un homme d’une vingtaine d’années a été interpellé par la police, ce week-end à Paris. Il est suspecté d’avoir violemment agressé plusieurs personnes dans les nuits des 10 et 11 novembre, en centre-ville de Perpignan, à proximité du parking Arago et du tribunal.
22/11/22
Éric, 40 ans, roué de coups près du parking Arago par un individu armé d’un couteau. Il s’agit de la 3ème victime agressée au même endroit en l’espace de trois semaines
La liste de victimes déclarant s’être faites agresser près du parking Arago de Perpignan s’allonge. Cette fois, un suspect a été roué de coups mais n’a pas pu être identifié.
Troisième témoignage d’agression dans des circonstances relativement similaires en quelques heures. Après un père de famille de 48 ans et un étudiant de 19 ans agressés au niveau du parking Arago ou du tribunal de Perpignan, dans la nuit de jeudi 10 à vendredi 11 novembre, Éric, 40 ans, déclare avoir lui aussi été agressé au même endroit la nuit suivante en centre-ville. Il a accepté de témoigner à Actu Perpignan.
(…) De cette attaque, difficile pour Éric de se souvenir de l’apparence de son agresseur. « Il n’y a rien de sûr. Quand je l’ai poursuivi, j’étais derrière lui et quand il a sorti son couteau j’ai mis sa main sur son visage pour lui coller la tête contre le mur. J’en ai parlé avec la première personne agressée dans cette affaire et on se sentait un peu bête de ne pas pouvoir le reconnaître. En tout cas, si c’est le même agresseur, la veille il avait une doudoune sombre mais pour moi il était plutôt habillé en clair. »
Quand j’ai récupéré mon téléphone, j’ai complètement désamorcé et je suis rentré à ma voiture. J’ai vu que je saignais pas mal mais je m’étais à peine rendu compte qu’il m’avait touché. Depuis je suis tranquille, je n’ai pas de traumatisme ou de choc. Même si ça commence à faire beaucoup d’agressions qui se ressemblent, il ne faudrait pas qu’il y ait un climat de paranoïa qui s’installe
Éric, 40 ans, victime de l’agression.
21/11/22
Un étudiant de 19 ans agressé au couteau en pleine rue près du parking Arago par un individu, qui a également essayé de l’étrangler
Après l’agression très violente d’un père de famille à Perpignan, un étudiant de 19 ans affirme lui aussi avoir été victime d’une attaque similaire la même nuit. Sa mère témoigne.
Même horaire, même lieu, même mode opératoire ou presque… Les circonstances sont pour le moins troublantes. Dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 novembre, vers 6 heures du matin, soit à peine plus d’une heure après la violente agression d’un père de famille de 48 ans dans le parking Arago, un jeune homme de 19 ans affirme lui aussi avoir été agressé violemment par un individu tout près du tribunal de Perpignan.
Une agression alors que cet étudiant domicilié à Montauriol (Pyrénées-Orientales), à trois-quarts d’heure de route, était resté sagement dormir chez un de ses amis après avoir répété avec leur groupe de musique. Ce dernier devant se lever tôt pour aller au travail, l’étudiant le raccompagne à sa voiture vers 5h30 avant d’aller prendre le bus pour rentrer chez lui.
La suite, c’est la mère de la victime qui le raconte : « Un homme l’a agrippé par-derrière au niveau du cou et l’a étranglé très violemment. Mon fils a eu le réflexe de lui donner un coup de coude dans les côtes pour se dégager et il s’est débattu de toutes ses forces. Finalement, il a reçu un coup de couteau avec une balafre sur le visage près de l’œil et au niveau de la bouche. Heureusement la coupure n’est que superficielle », relate cette infirmière à l’hôpital.
(…) Un événement choquant qui inquiète cette mère de famille : « On ne vient pas très souvent mais je n’avais pas l’impression que Perpignan était si mal famé. En tant que parent, c’est difficile de savoir que son enfant peut ne pas être en sécurité. » Quant au profil de l’individu, il pourrait correspondre avec celui de la première agression. « Ça a été très vite, mais visiblement, il avait une capuche et une grosse doudoune foncée. »
(Merci à Flamant)
18/11/22
Florent, 48 ans, sauvagement agressé et dépouillé dans un parking par un jeune, qui l’a étranglé et laissé pour mort. “La seule chose que je me rappelle, c’est de me voir mourir”
Sauvagement agressé la semaine dernière dans un parking de Perpignan, un père de famille de 48 ans raconte cette grosse frayeur dont il a été victime. Un témoignage fort.
Les faits remontent à la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 novembre et font froid dans le dos. Après avoir dîné au restaurant dans le centre-ville de Perpignan, un couple retrouve par hasard des amis et décide de prolonger exceptionnellement la soirée en discothèque. Avant de rentrer chez eux, vers 4h30 du matin, Florent, 48 ans, s’assoit sur les marches au niveau des caisses du parking Arago pendant que le reste du groupe discute à l’extérieur. Après, c’est le trou noir.
« La seule chose que je me rappelle c’est de me voir mourir. J’étais assis et un jeune est venu par derrière et de suite il m’a étranglé avec son coude jusqu’à ce que je m’évanouisse », relate ce père de famille. L’agresseur lui vole alors son téléphone et s’acharne sur la main de sa victime pour tenter de s’emparer de sa montre, sans succès, avant de s’enfuir.
« J’étais allongé, je ne bougeais plus. Ensuite j’ai réussi à me relever et j’ai vomi dans la rue parce que ça me faisait super mal. Après j’ai réussi à rejoindre ma femme qui n’était pas loin avec des amis. J’avais beaucoup de mal à parler et à respirer. Je lui ai aussi dit que j’avais failli mourir et qu’on lui avait volé son portable, avant de m’écrouler. Ils n’avaient rien entendu du tout, ça c’est passé très vite. Ensuite les secours sont arrivés et je suis rentré chez moi », poursuit le quadragénaire.
J’ai toujours des douleurs au niveau du cou et des cervicales avec des courbatures qui ressortent. Psychologiquement, j’ai aussi du mal à dormir. Je suis retourné en ville et quand je croise des jeunes avec des capuches ou que je passe devant un parking ça me stresse, je ne suis pas bien.
Florent, 48 ans, agressé à Perpignan
(…) « Au départ je voulais porter plainte pour vol avec coups et blessures et tentative de meurtre car l’agresseur m’a laissé quasiment pour mort. Finalement le dossier est parti au procureur et les policiers vont examiner les images de toute la ville pour essayer de retrouver la personne. »