(…) Cette grande famille se divise en plusieurs foyers. Tous font des demandes de logement depuis au moins 2016. “Il y a sept appartements à trouver, déjà deux le sont“, atteste Djamel Haddouche du RESF (Réseau éducation sans frontières). L’association alarme sur le devenir des autres membres de la famille qui vivent encore dans les caravanes. L’inquiétude commence à monter puisque des travaux de déconstruction de l’ancienne briqueterie ont commencé.
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Certains se cachent dès qu’ils voient les véhicules de police et de gendarmerie arriver. “Il faut qu’ils puissent avoir un endroit où les enfants se sentent en sécurité“, insiste Djamel Haddouche. Nous avons contacté Jean-Luc Chapon, maire d’Uzès et aussi vice-président délégué à l’Économie à la CCPU (Communauté de communes Pays d’Uzès), qui est à l’origine des travaux sur la friche. L’édile ne veut plus que cette famille continue d’occuper les lieux illégalement : “Ils sont arrivés au départ, ils étaient six. Maintenant, ils sont 28. Ils ne paient pas l’eau, ils se branchent directement au pylone Enedis pour avoir l’électricité. C’est dangereux. Faut voir l’état des fils électriques, qui traînent de partout, qui vont de caravane en caravane.” Le maire compte prendre un arrêté de péril d’ici quelques jours “pour se couvrir“.