11/12/22
4/12/22
Les adhérents LR ont voté. Après une campagne de plusieurs mois pendant laquelle Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau ont multiplié les réunions publiques à travers toute la France, les militants ont choisi Éric Ciotti (42,73% des suffrages, soit 28 297 voix) et Bruno Retailleau (34,45%, soit 22 815 voix) pour le second tour. Aurélien Pradié finit troisième avec 22,29% des voix (soit 14 765 voix). 66216 militants ont voté. Les trois candidats et leurs soutiens ont été prévenus de leur résultat par la présidente par intérim, Annie Genevard. Tous se sont retrouvés, dimanche soir, au siège du parti LR.
Les militants ont massivement voté avec un taux de participation élevé supérieur de 72%. 66216 militants ont voté. Une très bonne nouvelle pour les Républicains après la défaite à la présidentielle. 91 100 adhérents, deux fois plus qu’après la présidentielle, avaient souhaité se faire entendre. […]
Qui d’Eric Ciotti, Aurélien Pradié ou Bruno Retailleau prendra la tête des Républicains ? Les 91 110 adhérents LR sont appelés à choisir leur dirigeant, lors d’un scrutin dont le premier tour s’est ouvert, samedi 3 décembre au soir, et doit se conclure dimanche à 18 heures. Mais des profils surprenants se cachent parmi les électeurs, à en croire le Journal du dimanche (article réservé aux abonnés).
L’hebdomadaire assure avoir réussi à faire adhérer au parti, puis voter, deux chats prénommés Kalli et Zizou, et appartenant à des membres de la rédaction. Pour ce faire, les propriétaires des “animaux ont versé”, au nom des félins, “une cotisation en tant que ‘couple’ (40 euros pour deux au lieu de 30 par personne)” en utilisant les coordonnées d’une journaliste de la rédaction, qui a elle aussi “adhéré pour les besoins de la démonstration”, écrit le JDD.
Bien qu’ayant tous les trois renseigné les mêmes cordonnées personnelles, Kalli, Zizou (via leurs propriétaires) et la journaliste ont tous reçu leur carte d’adhérent, et ont pu participer à l’élection du nouveau président des Républicains. Illustrant, de fait, la pratique du parti qui accepte de “fermer les yeux sur les militants fantômes”, écrit l’hebdomadaire.
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