Les jeunes impliqués sont aussi soupçonnés de violences, de vols et de dégradations consécutives à l’utilisation de pétards artisanaux.
Depuis février 2022, un groupe de mineurs domiciliés au Croisic (Loire-Atlantique) semait le trouble dans cette ancienne cité corsaire. Ces jeunes individus, âgés de 15 à 17 ans, étaient soupçonnés de s’en prendre à des biens mais aussi des personnes. Des victimes ayant un point commun : leur vulnérabilité. « Ils harcelaient et violentaient physiquement des personnes âgées, des SDF dont un est handicapé. Ils choisissaient leurs proies », confirme au Figaro, les services de gendarmerie de Loire-Atlantique.
Outre ces méfaits, cette bande est soupçonnée de vols et de dégradations, notamment sur du mobilier public, commises avec des pétards artisanaux fabriqués à base d’acides chlorhydrique. « Le préjudice est estimé à 40.000 euros donc ce n’est pas anodin », précise les forces de l’ordre. Déjà interpellée et convoquée devant le juge des enfants après une série de faits délictueux en février et à l’été dernier, la bande semblait repartie de plus belle cet automne.
(…) Dans la foulée, neuf individus ont été placés en garde à vue. Deux majeurs ont été mis hors de cause. Les sept mineurs font eux l’objet d’une convocation devant le tribunal pour enfants. Trois passeront devant le juge en février 2023 et les quatre autres en mars 2023.
Parmi ce quatuor, deux individus font l’objet d’un contrôle judiciaire et d’une mesure d’éloignement de la ville du Croisic où ils ont interdiction de paraître. « Le fait d’éjecter les deux leaders de la bande devrait permettre de ramener le calme en ville », espère les gendarmes.
La récurrence et l’ampleur des faits faisaient peser de forts risques de troubles à l’ordre public dans la commune, et créaient l’exaspération des citoyens
rappelle la gendarmerie. Les investigations menées ont permis de suspecter neuf individus dont sept mineurs, âgés de 15 à 17 ans et domiciliés au Croisic.
(Merci à Tara King)