Entre les mois de novembre et décembre, deux femmes ont réussi à monter à bord d’avions des compagnies Air France et Delta Airlines sans carte d’embarquement ni papiers d’identité à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. “Il s’agit d’incidents très isolés“, assure Groupe ADP (qui gère les aéroports parisiens de Roissy, Orly et du Bourget), mais leur existence remet toutefois en question les contrôles de sûreté avant l’embarquement à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
La semaine du 12 décembre, une femme a réussi à monter à bord d’un avion de la compagnie américaine Delta Airlines alors qu’elle n’avait ni carte d’embarquement ni papiers d’identité, indiquent des sources concordantes à BFMTV.com.
Cela ne l’a pas empêchée de passer sans encombre les contrôles de sûreté pour finalement s’installer à bord du vol DL 221 en direction de Salt Lake City, aux États-Unis. Une fois arrivée à destination, ce sont les autorités américaines qui se sont aperçues que la passagère n’avait pas de papiers et qu’elle ne figurait pas dans le listing des passagers.
Contactée par BFMTV.com, Delta Airlines nous affirme qu’une “enquête est en cours, en collaboration avec les autorités françaises et américaines“. “Un incident comme celui-ci est inacceptable et nous sommes déterminés à assurer la plus grande sûreté et sécurité de nos employés et de nos clients, car rien n’est plus important“, poursuit la compagnie aérienne.
Ce n’est pas la première fois qu’un individu parvient à déjouer les contrôles préalables à l’embarquement à l’aéroport de Roissy. Selon nos informations, le 5 novembre dernier, une femme russe est montée à bord d’un avion d’Air France alors qu’elle n’avait ni papiers d’identité, ni carte d’embarquement.
Quelques minutes avant le décollage du vol AF1180 à destination de Londres, l’équipage d’Air France remarque, en classe Business, une femme au comportement étrange qui se fait passer pour une personne sourde et muette quand son identité et son billet lui sont demandés. Les hôtesses et stewards comprennent alors qu’elle n’a en réalité pas de siège attribué puisqu’elle ne figure pas sur la liste des passagers.
La femme est finalement débarquée de l’avion et prise en charge par la police aux frontières (PAF). Une source à la PAF nous précise qu’elle avait formulé une demande d’asile politique, rejetée le 1er septembre la préfecture de police de Paris.
