Déjà condamné en octobre 2022 pour des faits de violence sur son ex-épouse, le prévenu de 53 ans, qui cumule les circonstances aggravantes dans ce dossier, dort désormais en prison.
L’arrivée du prévenu en salle d’audience relève davantage d’une scène de film que d’une scène de procès. Lorsqu’il arrive devant le tribunal de Carcassonne avant-hier, Abdelhadi, sous détention provisoire a priori mais qui arrive sans menotte et dans la salle et non dans le box, fait la bise à toutes les personnes venues lui apporter leur soutien. Ce qui a le don d’agacer le conseil des parties civiles et la procureure.
Des faits de violence avec arme, en l’occurrence deux couteaux en céramique, sont reprochés à Abdelhadi. À l’encontre de son ex-compagne et de deux policiers, le tout, en présence des trois enfants du couple, âgés de trois à sept ans, constituant une circonstance aggravante.
(…) Abdelhadi, voyant les deux fonctionnaires de police, se jette sur eux, les deux lames en avant. ” Dégagez de là, je vais vous planter “, dit le prévenu à un agent. L’un des policiers présents à l’audience assure ” ne pas avoir eu le temps ” de sortir “son arme” . Dans un geste salvateur, il arrive à désarmer le forcené et à l’interpeller.”