Fdesouche

10/01/23

Sur TikTok, la nuit de la Saint-Sylvestre à Berlin a été comparée à “Athena”. Dans ce drame Netflix, les jeunes et la police se livrent à une bataille de rue épique.

Les images du film rappellent la nuit de la Saint-Sylvestre à Berlin, ou plutôt, elles ressemblent aux vidéos TikTok des émeutes. Des gens sous les tirs de pétards, des fusées de la Saint-Sylvestre qui traversent la rue en rasant le sol, des voitures cassées et en feu, des policiers et des pompiers en plein combat. La situation était confuse, Neukölln (Berlin) comme point névralgique.

Les vidéos visibles publiquement sur TikTok sontmajoritairement mises en ligne par des mineurs. Les hashtags souvent utilisés sont #Berlinbrennt, #Etat d’exception, #Violence policière. Mais sous certaines vidéos, on trouve un hashtag qui surprend : #Athena.

(…) En 97 minutes, on assiste à la démonstration d’un état d’urgence qui se termine par une guerre civile française. Les jeunes d’Athéna se battent contre la police, ils ne veulent pas s’arrêter tant que les noms des policiers n’ont pas été révélés.

(…) Lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Berlin, des jeunes se sont probablement laissés inspirer par l’action d'”Athena”. Sauf qu’ici, cela ne s’est pas limité à des déguisements ou à des représentations de fans, mais a conduit à une destruction réelle. “Berlin devient Athena”, a écrit un adolescent suu son compte TikTok. Sur la vidéo, on voit des jeunes courir dans les rues en feu, jeter des poubelles dans la rue et des pétards sur les policiers.

Il est difficile de savoir si ces vidéos ne sont que des cas isolés ou si le film Netflix a réellement contribué dans une plus large mesure à l’augmentation de la violence chez les jeunes cette année. Du point de vue du contenu, le film devrait plutôt dissuader de tels débordements. Les combats sont brutaux et se terminent mal – Romain Gavras a voulu créer une tragédie grecque et a précipité ses “héros” dans la mort. Les images de Berlinois sur TikTok donnent l’impression que la volonté de violence et la haine ont également pris pied dans la réalité.

Berliner-Zeitung


05/01/23

La police allemande a annoncé qu’elle avait interpellé 145 individus en lien avec les violences du 1er janvier 2023, représentant un total de 18 nationalités. Les Allemands sont les plus représentés avec 45 individus, suivis par les Afghans (27) et les Syriens (21).

France 24

Nouvel An en Allemagne : 15 pompiers blessés au cours de 38 attaques en intervention

RTBF


02/01/23

Réveillon du Nouvel An en Allemagne – Ce sont des scènes dignes d’une zone de guerre : des fusées de feu d’artifice sont tirées de manière ciblée sur des personnes, des pétards et des cocktails Molotov volent sur des voitures qui passent, un extincteur s’est écrasé sur le pare-brise d’une ambulance en intervention.

Un jeune homme tire une fusée de détresse dans une voiture de police, plusieurs voitures brûlent. Et à côté d’un pompier, un migrant cagoulé montre avec ses mains “l’aigle bicéphale albanais” avant de tirer à plusieurs reprises avec une arme.

Ces hors-la-loi ne respectent plus rien, même les policiers ne leur font plus peur. Au contraire, ils montrent fièrement la violence qu’ils peuvent exercer. Les policiers agressés sont considérés comme des représentants d’un pays qu’ils rejettent. Des témoins oculaires, des policiers et des pompiers affirment que de nombreux jeunes migrants et immigrés se trouvaient parmi les émeutiers et les violents. Mais personne ne veut l’entendre.

Les politiques préfèrent demander une interdiction générale des pétards plutôt que de désigner clairement les auteurs de ces actes.

(…) Bild.de


La nuit de la Saint-Sylvestre a été marquée par des attaques brutales contre la police et les pompiers à Berlin. Plus de 100 suspects ont été arrêtés. Mais qui sont ces délinquants sans scrupules ? Selon le syndicaliste de la police Rainer Wendt, beaucoup sont issus du “milieu des migrants”.

Après les excès de violence de la nuit de la Saint-Sylvestre à Berlin, le syndicat allemand de la police (DPolG) exige une explication politique implacable des événements, y compris en ce qui concerne l’origine des auteurs.

Le chef du DPolG, Rainer Wendt, a déclaré à FOCUS online : “Chez de nombreuses forces d’intervention, l’impression qui prédomine est que les groupes de jeunes hommes issus de l’immigration sont largement surreprésentés dans ces débordements”.

(…) Focus.de

Fdesouche sur les réseaux sociaux