Le mardi soir, après leur journée à l’école ou la fac, certains étudiants ne se ruent pas vers les bars ou les cafés. Ils poussent la porte des Restos du cœur de l’Épidème.
Amine, Mehdi, Hen, Moussa… Ils ont entre 19 et 25 ans, habitent à Tourcoing ou à Roubaix. Tous les mardis soirs, après 18 h et une journée de cours, ils franchissent l’imposante porte en bois du centre des Restos du cœur à l’Épidème et patientent ensemble dans le large couloir pour récupérer quelques victuailles. De jeunes bénéficiaires ? Martine Verschaeve, responsable du centre, préfère le terme de « personnes accueillies ». Car « venir aux Restos ce n’est pas un bénéfice. »
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