Anne-Marie Laurent se rend sur place et passe un moment auprès des bénévoles. Puis, vers 18 heures, elle rejoint sa voiture garée sur le parking attenant. C’est à ce moment-là qu’un homme, « non masqué », selon les témoignages recueillis, la fait violemment chuter au sol. C’est grâce à l’intervention de Monique, une bénévole qu’elle décrit comme son « ange gardien », que l’agresseur prend la fuite en direction de la Grande-Borne. « Je vais reprendre mon activité professionnelle sous les meilleurs délais, sous des formes adaptées », promet-elle dans une lettre adressée à la population lors de la cérémonie des vœux du 7 janvier.
À 65 ans, Anne-Marie Laurent est une figure bien connue de la commune. Déjà engagée auprès de l’ancien maire Claude Vazquez (1987-2012), elle intervient désormais comme l’un des bras droits de Philippe Rio, le maire actuel (PCF). Pour ce dernier, il n’y a aucun doute : « C’est en raison de sa fonction de directrice générale des services qu’elle a été la cible de cette agression. En s’attaquant à elle, à sa fonction, c’est à la ville de Grigny et à son service public local que l’on s’attaque. »