Fdesouche

16/01/23

Sa situation avait ému de nombreux Français en fin d’année dernière, lorsqu’elle avait installé une tente, accroché des banderoles et des pancartes devant la maison, située à Fressenneville (Somme) pour dénoncer l’absurdité de la situation : une propriétaire de 24 ans à la rue, et un squatteur à l’abri ! Un cauchemar pour la jeune femme, qui a hérité de cette maison l’an passé, après le décès de sa maman. Elle espérait obtenir le départ du locataire pendant la trêve hivernale.

(…) En ce début d’année, le constat est amer. « Pour la maison, malheureusement, il n’y a eu aucun changement puisqu’il n’est pas expulsable avant la fin de la trêve hivernale », confie Mégane Lombard.

Elle reste confrontée à un locataire qui refuse de payer le loyer depuis plusieurs années. Début novembre, il devait 11 500 euros. Trois nouveaux loyers de 530 euros chacun sont venus s’ajouter à la dette du locataire. Et cela continuera jusqu’à la libération des lieux.

« Les loyers s’accumulent », déplorent la jeune femme. « Mon huissier a entamé une procédure pour obtenir une saisie sur salaire, mais elle n’est toujours pas en place », poursuit-elle.

(…) Pour la jeune femme, âgée de 24 ans, la situation est intenable financièrement. Elle doit faire face à de multiples frais ; elle ne peut pas payer un loyer en plus. Heureusement, Mégane peut compter sur le soutien de ses amis, les amis de ses amis, ses proches pour l’héberger.

Actu.fr


09/11/22


07/11/22

Un long combat pour récupérer son bien. Depuis plusieurs mois, Mégane Lombard, jeune femme de 24 ans, lutte pour récupérer la maison qu’elle a hérité de sa mère, décédée récemment. L’occupant, qui ne paie plus de loyer depuis plusieurs mois, refuse de quitter le logement situé à Fressenneville, dans la Somme. 

«J’ai suivi toutes les procédures au niveau de la justice et rien ne bouge», a confié Mégane Lombard au micro de CNEWS. La semaine dernière, elle a même exigé, auprès de la sous-préfecture, l’expulsion du squatteur à l’aide de la force publique. Cependant, elle a essuyé un refus, en raison «de la trêve hivernale». 

(…) A l’heure actuelle, le maire de la ville de Fressenneville n’est pas en mesure d’offrir à la jeune femme une solution d’hébergement. 

CNews


03/11/22

“Ma mère s’est sacrifiée pour cette maison, et aujourd’hui c’est moi qui suis dehors”, dénonce au micro de BFMTV Mégane, qui ne peut plus accéder à sa propriété.

La trêve hivernale a débuté ce mardi 1er novembre. Et jusqu’au 31 mars 2023, toute expulsion de locataire est illégale. Au grand désespoir de Mégane Lombard, propriétaire d’une maison à Fressenneville, dans la Somme, qui a décidé de se mobiliser pour expulser un locataire impayeur.

L’homme en question “ne paye plus depuis 15 mois”, déplore au micro de BFMTV la propriétaire Mégane Lombard.

Jusqu’ici, elle était hébergée par le compagnon de sa mère. Mais après le décès de cette dernière en début d’année, Mégane s’est retrouvée à la rue et à voulu récupérer la maison, déjà louée.

(…)

Pourquoi les autorités n’ont pas souhaiter expulser le locataire avant la trêve hivernale?

“Pour ne pas ajouter de la précarité à la précarité”, justifie la sous-prèfete d’Abbeville.

BFMTV


C’est fait, les locataires mauvais payeurs ne peuvent plus se faire expulser. Depuis ce mardi 1er novembre, et jusqu’au 31 mars prochain, c’est la trêve hivernale : un dispositif qui permet d’éviter que les foyers en grande difficulté financière se retrouvent à la rue durant l’hiver. Mais certains propriétaires ne l’entendent pas de cet avis. Le cas notamment à Fressenneville, où Mégane Lombard, 24 ans, a décidé de se mobiliser pour faire partir son locataire, qui lui doit près de 11 500 euros de loyers impayés. 

(…) A la mort de sa mère, Mégane Lombard vivait chez le compagnon de celle-ci. “Lorsque ma mère est décédée, je me suis retrouvée sans domicile, j’ai été hébergée par des proches, un peu à droite, à gauche et aujourd’hui, je suis à Lille, hébergée par des amis en attendant de récupérer la maison. C’est pour ça aussi que je me bats justement pour avoir un toit, un toit qui m’est dû.” 

(…) La question qui demeure, pour Mégane Lombard, c’est l’état dans lequel elle retrouvera son logement. Elle n’a aujourd’hui pas le droit de pénétrer dans l’habitation. Le locataire a de nombreux chats, et les jardins, sont pas ou peu entretenus. “Les voisins, depuis leur jardin, ont une vue sur l’extérieur, c’est la jungle. Le vélux du haut est ouvert constamment, quand il y a la tempête, quand il pleut. Je n’ose même pas imaginer.”

France Bleu

Fdesouche sur les réseaux sociaux