Celui qui avait dirigé la cellule terroriste de Verviers fait partie d’un programme de réinsertion des détenus par le foot. Il est un des 16 détenus, issus des prisons de Lantin et Leuze, à jouer les entraîneurs auprès de dizaines de gamins.
(Merci à sevy)
A propos de la “cellule de Verviers” :
15 janvier 2015 : dans une paisible rue de Verviers, c’est une scène de guerre, des explosions, des tirs. Les unités spéciales de la police viennent de démanteler une cellule terroriste. Quelques jours après l’attaque meurtrière de la rédaction de Charlie Hebdo à Paris, l’événement prend une résonance particulière en Belgique, mais aussi au-delà.
L’enquête avait pourtant commencé bien avant. C’est le retour de Syrie d’un djihadiste belge qui donne en effet l’alerte: on est en novembre 2014. Très vite, on s’aperçoit qu’il garde le contact avec son chef de réseau, qu’il récupère deux autres returnees comme on les appelle et qu’il les conduit dans un appartement loué depuis la mi-novembre rue de la Colline, à Verviers.
7 janvier, l’attaque à Charlie Hebdo. Des sms sont interceptés par les enquêteurs français. Ils alertent sur des frappes contre des policiers en Belgique.
12 janvier, les experts truffent de micros l’appartement rue de la Colline.
La fusillade a fait deux morts et un blessé
15 janvier, un complice débarque avec un paquet. Les 3 hommes s’extasient sur une kalachnikov. Les forces de l’ordre n’hésitent plus: l’assaut est donné. Il est 17H42. Grenades assourdissantes, échanges de tirs… Sofiane Anghar, 26 ans, et Khalid Ben Larbi, 33 ans, sont abattus. Marouane El Bali est intercepté. Les 3 hommes sont originaires de Molenbeek.
El Bali écopera de 12 ans de prison.
Dans l’appartement, on retrouvera notamment des uniformes de policiers, des armes de guerre, des armes de poing, et tout le matériel nécessaire à la fabrication d’explosifs.